Carey Price offre son plus précieux conseil à Jacob Fowler
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Carey Price aura marqué l’histoire du Canadien de Montréal comme peu de gardiens avant lui. Pendant 15 ans, il a été le pilier de l’équipe, l’un des gardiens les plus dominants de sa génération, cumulant les honneurs individuels et livrant des performances inoubliables devant le filet du Tricolore.
Son calme, sa technique impeccable et son leadership discret ont fait de lui une légende vivante au Québec, adulée par les partisans et respectée partout dans la LNH.
Aujourd’hui, à la retraite forcée en raison d’un genou récalcitrant qui ne lui permet plus de performer au plus haut niveau, Carey Price mène une vie bien différente, mais tout aussi remplie. Il savoure le temps passé auprès de sa famille en Colombie-Britannique, loin du tumulte des projecteurs, mais son amour du hockey et de l’organisation montréalaise reste intact. Il continue d’ailleurs de s’impliquer dans diverses causes sociales qui lui tiennent à cœur, notamment auprès des Premières Nations et de la santé mentale chez les jeunes.
Tout récemment, Price était de passage à Montréal pour soutenir l’une de ces causes. Il en a profité pour accorder une entrevue à Tony Marinaro, au cours de laquelle il a abordé plusieurs sujets, dont le futur du Canadien et le développement du jeune gardien prometteur Jacob Fowler.
Interrogé à ce sujet, Carey a partagé un conseil empreint de sagesse et de nostalgie :
On dirait que j’étais justement à Rochester il n’y a pas si longtemps, parce qu’on les avait affrontés en première ronde de notre parcours en séries. Et oui, je me souviens de l’époque où j’avais son âge, j’avais 19 ans. Je venais de signer mon premier contrat professionnel et je suis allé à Hamilton sans trop savoir à quoi m’attendre.
On m’a lancé dans le feu de l’action, et tout ce que je pensais, c’était : « Wow, c’est génial. » Tu sais, je pouvais jouer au hockey professionnel, vivre ma vie, réaliser mon rêve.
Alors quand je pense à un jeune gardien comme lui, je repense à mon propre parcours. Et je crois que j’avais déjà, à cet âge-là, le bon état d’esprit : je me disais que c’était un moment incroyable pour être en vie. C’était une opportunité en or de jouer pour une grande organisation. Et moi, j’étais toujours tourné vers la suite, vers ce qui allait arriver. Je ne me laissais pas trop distraire par la pression extérieure, parce qu’en tant que gardien, on se met déjà assez de pression sur les épaules soi-même.
Donc, mon conseil, ce serait simplement : profite du voyage. Parce que franchement… j’aimerais tellement pouvoir revivre ça.
- Carey Price
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