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Le Canadien entre dans une saison charnière où l’indulgence n’aura plus sa place. Après avoir montré des signes encourageants l’an dernier, l’équipe devra rapidement hausser son niveau de jeu si elle espère rivaliser dans une Association de l’Est plus relevée que jamais.
Comme l’a souligné le journaliste Eric Engels, le danger ne vient pas seulement des puissances établies, mais aussi de clubs en pleine ascension qui ne laisseront aucune marge d’erreur.
Selon Engels, les Sabres de Buffalo, par exemple, représentent une menace constante. Depuis plusieurs années, on répète que leur jeune noyau finira par éclore, et la profondeur de leur alignement laisse croire que ce moment est imminent.
'' Ils doivent, dès le début du camp d’entraînement, comprendre que Buffalo s’en vient. Un jour ou l’autre, ce sera vrai. Chaque année, on regarde leur formation et on se dit : wow, ils ont de très bons joueurs, leur défense est plutôt solide, et quand on regarde leurs deux gardiens, ce n’est pas mauvais du tout.
À un moment donné, ils vont finir par éclore. Ottawa, de son côté, cherche à franchir une autre étape. Toronto ne disparaîtra pas. La Floride, qui est l’équipe la plus performante de la LNH depuis trois ans, ne va nulle part avec les joueurs qu’elle a conservés. Tampa Bay, en deuxième moitié de saison dernière, a peut-être été la meilleure équipe de la ligue.
Et Boston, chaque année, on se dit que c’est fini pour eux, qu’ils vont être mauvais, mais d’une manière ou d’une autre, ils demeurent compétitifs. Alors si Montréal, et les joueurs du Canadien, pensent ne serait-ce qu’une seconde que le succès qu’ils viennent de connaître va automatiquement se poursuivre sans fournir les efforts nécessaires pour franchir une nouvelle étape, et qu’ils ratent leur départ, ils ne feront pas les séries. ''
Dans un tel contexte, Montréal n’aura pas droit à la complaisance. Penser que les succès récents suffiront à assurer une progression naturelle serait une grave erreur.
Dès le camp d’entraînement, les joueurs devront démontrer une détermination sans faille, travailler plus fort que jamais et s’imposer collectivement. Car un mauvais départ pourrait être fatal : tomber derrière dès les premières semaines de la saison rendrait quasi impossible la lutte pour une place en séries.
Le message est clair : si le Canadien veut être de la danse printanière, il devra non seulement bâtir sur ses acquis, mais surtout apprendre à jouer avec une intensité constante et une rigueur digne des meilleures équipes. La moindre baisse de régime pourrait anéantir leurs chances dans une conférence où la compétition n’a jamais été aussi féroce.
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