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Le camp des recrues du Canadien en 2015 avait des allures de loterie. On y retrouvait des noms comme Charles Hudon, Noah Juulsen, Nikita Scherbak, Michael McCarron, Daniel Carr, Zachary Fucale… et une longue liste de joueurs qui n’ont jamais fait trembler les murs du Centre Bell.
À part McCarron, qui joue encore sans jamais avoir trouvé sa niche, Juulsen — qui a eu quelques saisons parsemées de blessures — et Hudon qui a flirté avec la LNH sans parvenir à y demeurer, le reste du groupe n’a pas marqué l’histoire. C’était un camp sans éclat, sans promesse, sans réel espoir.
Dix ans plus tard, le contraste est frappant. Le camp 2025-2026 du CH est tout simplement électrisant. Ivan Demidov, déjà vu comme un futur pilier, attire tous les regards. Florian Xhekaj, transformé physiquement, impose encore plus le respect.
Oliver Kapanen, qui a déjà porté le chandail tricolore, revient avec une mission claire, celle de prouver qu’il peut contribuer. Owen Beck, Filip Mesar, Luke Tuch, Vinzenz Rohrer, tous des attaquants en quête d’une place, eux aussi.
Chez les défenseurs, David Reinbacher et Adam Engstrom essaieront de brouiller les cartes d’une brigade déjà bien garnie. Leur présence ajoute une pression saine sur les vétérans.
Le gardien Jacob Fowler est à surveiller de près, lui qui pourrait bien devenir le prochain mur devant le filet montréalais.
Au total, 18 joueurs ont été repêchés par le CH, dont 5 cette année. Le groupe affrontera les espoirs des Jets le 13 septembre et ceux des Maple Leafs le 14, au Centre Bell.
Ce camp n’est pas juste une formalité. C’est une vitrine, une déclaration. Montréal ne se contente plus d’espérer. Le club construit, investit et vise haut. Le camp 2025-2026 est une promesse. Et cette fois, ce n’est pas un mirage. Elle est tangible… et elle pourrait bien faire trembler les murs que 2015 n’a jamais fait vibrer.
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