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“C't'une vraie honte!”
 

“C't'une vraie honte!”

Voyez les détails!

Marco Normandin

Ce matin, le Canadien de Montréal a annoncé avoir conclu une entente avec la banque RBC pour apposer le logo de cette dernière sur ses chandails locaux pour les prochaines saisons.

Quelques minutes plus tard, on annonçait Nick Suzuki comme nouveau capitaine de l'équipe, une annonce que tous attendaient avec impatience.

Évidemment, le tout était finement calculé dans le but d'étouffer la grogne provoquée par l'ajout de publicité sur le chandail sacré de l'équipe par l'enthousiasme de la nomination du nouveau capitaine.

Mais certains n'ont tout de même pas digéré cette décision.

C'est le cas du réputé journaliste Patrick Lagacé de La Presse qui n'a pas mâché ses mots envers Geoff Molson et sa décision, qualifiant celle-ci de honteuse.

"J’aurais aimé que le Canadien de Montréal, l’un des clubs les plus primés du sport, un club dont le chandail a vaillamment résisté aux effets de mode et qui est, ne l’oublions pas, l’un des clubs les plus riches de la LNH se permette une coquetterie d’un autre temps : renoncer à une poignée de dollars pour préserver le caractère sacré de son légendaire chandail bleu-blanc-rouge… Des pubs sur les bandes. Des pubs sur le casque. Des pubs sur la glace. Des pubs pendant les pauses, dans l’aréna. Il n’est pas loin le moment où Nick Suzuki va se présenter au micro du Centre Bell pour dire lui-même que le but qu’il vient de compter est une présentation de Votre Quincaillerie Préférée. Ce chandail du CH, magnifique de simplicité, reconnu entre tous, méritait d’être sacralisé, de devenir une zone de non-pub. Ça aurait été une prise de position symbolique, une déclaration d’autorité : notre club occupe une place tellement spéciale dans le firmament du hockey, aux confins du sport et de la culture, que nous renonçons à vendre de l’espace publicitaire sur notre glorieux chandail… Mais le CH a choisi d’empocher, encore. Ka-ching, ka-ching !"

- Patrick Lagacé

Êtes-vous en paix avec la décision de l'équipe d'apposer de la publicité sur le chandail du Canadien ou croyez-vous également qu'il s'agissait d'un objet sacré qu'on ne pouvait modifier de la sorte?

Vous pouvez lire au bas la chronique du journaliste dans son intégralité.

Source: La Presse