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Un débat intéressant a animé le podcast de Tony Marinaro récemment : faut-il échanger Jacob Fowler, le jeune gardien d’avenir de l’organisation, si une équipe venait à offrir en retour un centre de deuxième trio établi?
Lors d’une discussion durant The Sick Podcast with Tony Marinaro, Brian Wilde a donné une réponse claire : oui.
Selon lui, la valeur des gardiens sur le marché de la LNH est trop imprévisible pour s’accrocher à un espoir, même prometteur comme Fowler. Il rappelle que la carrière d’un portier peut fluctuer énormément d’une saison à l’autre, voire d’un match à l’autre. « À moins de t’appeler Patrick Roy, tu ne sais jamais vraiment ce que tu obtiens d’un gardien », a-t-il lancé.
Pour appuyer ses propos, Wilde a cité plusieurs exemples récents : Sergei Bobrovsky, qui alterne entre des saisons de calibre Vézina et d’autres où l’on craint pour sa carrière, ou encore des gardiens champions comme Jordan Binnington ou Adin Hill, qui n’étaient pas considérés comme élite avant leurs parcours miraculeux en séries. Selon lui, bâtir une équipe en se fiant uniquement sur la promesse d’un gardien est risqué, puisque leur valeur perçue varie sans cesse et reste difficile à prédire.
À l’inverse, un jeune centre de deuxième trio fiable représente une valeur beaucoup plus sûre. Wilde évoque l’exemple d’un joueur de type Sam Bennett, qui peut contribuer immédiatement à la stabilité offensive et épauler un premier centre dans un alignement compétitif. « Si une telle occasion se présente, tu dois la saisir », affirme-t-il, tout en reconnaissant que Fowler demeure un espoir plus solide que Cayden Primeau et qu’il possède le potentiel de devenir un numéro un à long terme.
De l’autre côté, certains refusent l’idée de transiger Fowler. Pour eux, Montréal doit protéger la possibilité rare de développer un gardien maison capable de devenir une pièce maîtresse. L’argument est simple : des espoirs comme Ivan Demidov ou Lane Hutson ont soulevé beaucoup d’attentes, et Fowler pourrait bien s’inscrire dans la même catégorie d’espoirs « spéciaux ».
Le débat illustre bien le dilemme que doivent souvent affronter les dirigeants d’une équipe : échanger un espoir prometteur contre une valeur plus sûre et immédiate, ou miser sur le potentiel à long terme, quitte à prendre un risque. Pour l’instant, Jacob Fowler reste au cœur des discussions, et son développement cette saison dans la LAH pourrait bien déterminer la suite des choses.
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