Boston, c’est du passé. L'avenir est à Montréal

Même en plein mois d’août, la rivalité Canadiens-Bruins crépite comme un feu de camp qu’on refuse d’éteindre. NHL Network a ravivé les braises avec une publication estivale qui fait jaser:

D’un côté, les visages de David Pastrnak, Charlie McAvoy et Morgan Geekie sur fond noir et or. De l’autre, Nick Suzuki, Lane Hutson et Cole Caufield, fièrement campés dans le bleu-blanc-rouge. Et la question qui tue: «Quel trio choisissez-vous?» 

Pour nous, la réponse est simple. Le Canadien. Les yeux fermés. Et sans une once d’hésitation.

Oui, Pastrnak est une machine offensive. Mais Boston est en déclin, qu’ils le reconnaissent ou non. Leur capitaine s’est exilé sous le soleil de la Floride pour soulever la Coupe. McAvoy est solide, mais Geekie? Un joueur intrigant, certes, mais loin d’être une pièce maîtresse. Disons qu’il complète un trio, sans en être le moteur.

Pendant ce temps, à Montréal, Suzuki a prouvé qu’il peut maintenir un rythme d’un point par match. Caufield, lui, vise les 40 buts — une cible réaliste — et pourrait bien rejoindre son capitaine dans le club des 82 points et plus. Deux pointeurs d’élite dans la même formation montréalaise? Pincez-nous quelqu’un.

Et Hutson? Ce petit défenseur au flair offensif est prêt à faire des ravages. Sa vision du jeu et sa mobilité rappellent les plus grands, avec une touche de génie qu’on n’a pas vue depuis des décennies à Montréal. Il est le genre de joueur qui transforme une relance anodine en chance de marquer.

Mais surtout, ce trio incarne l’avenir. L’énergie, la jeunesse, le panache. Boston, malgré ses airs de dur à cuire, est en mode transition. Montréal, lui, est en ascension. Et une chance que NHL Network ait limité l’image à trois noms… parce que si on commence à ajouter Ivan Demidov, Juraj Slafkovsky, Noah Dobson et compagnie dans le portrait, il n’y avait plus photo. Littéralement.

Alors, à la question posée: on choisit un CH jeune, talentueux et prêt à faire mal. Très mal. Boston a des souvenirs. Montréal a des promesses. Et elles arrivent vite. Il n’y a pas si longtemps, on aurait été accusés de rêver en bleu-blanc-rouge si on avait osé dire ce genre de choses…

Et vous, vous choisissez vraiment les Bruins… en 2025? Sans rire!?