Bob Hartley se prononce sur son futur en tant qu'instructeur-chef

L'excellent entraîneur-chef Bob Hartley continue de connaître un grand succès en Europe. 

Après avoir mené contre toute attente l'Avangard d'Omsk à son premier championnat de la KHL de son histoire (Coupe Gagarin), Hartley a d'autres bonnes raisons d'être fier alors que sa Lettonie (pays qu'il dirige depuis quelques années sur la scène internationale) a vaincu le Canada un peu plus tôt cette semaine au compte de 2-0 au Championnat Mondial de Hockey.

Ce n'est pas la première fois que ce pays cause une surprise en étant dirigé par Hartley ni même la première fois face au Canada, mais en cette saison mouvementée pour lui ça a définitivement une signification particulière surtout que l'événement a lieu à la maison pour eux (En Lettonie).

Le moins que l'on puisse dire est que Bob a le vent dans les voiles et pas à peu près.

Le journaliste de TVA Stéphane Turcot a eu l'occasion de s'entretenir avec lui hier alors qu'il était l'invité à un dîner d'hommes d'affaire de Québec et il a mentionné qu'à l'âge de 60 ans, il commence à penser à son futur derrière le banc et a laissé savoir qu'il aimerait bien se rapprocher de la maison. Il ne ferme définitivement pas la porte à un retour dans la LNH, ni à la retraite, mais idéalement on comprend qu'il ne veut plus être trop loin de sa famille :

"Il faut toujours que tu trouves seulement qu'une personne qui veut te faire confiance ou qui croit en toi pis c'est là que ça part. T'sais rendu à 60 ans, je suis pappy depuis 3 ans de deux belles petites filles à Drummondville que je vois seulement que par FaceTime, pis mon fils coach les Voltigeurs de Drummondville et je ne l'ai jamais vu dirigé un match en direct encore."

"Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve, mais c'est certain que la retraite c'est quelque chose à quoi je pense et ça ne me fait pas peur. J'espère juste de pouvoir me convaincre."

On comprend donc qu'il a encore la passion, le feu sacré et ses résultats en témoignent, mais il veut voir davantage sa famille. La question maintenant est : Est-ce qu'il trouvera une personne qui voudra lui faire confiance proche d'ici ?

On a le feeling qu'il accepterait un certain emploi à Montréal en tout cas.

À suivre !