Bob Hartley ne mâche pas ses mots à l'endroit de Patrik Laine

Le Canadien connaît un début de série éliminatoire difficile, ayant encaissé deux défaites consécutives face aux Capitals à Washington. Ces revers ont mis en lumière des faiblesses au sein de l’équipe, notamment un manque de préparation à l’intensité brutale et au rythme effréné du hockey printanier. 

Pour certains jeunes joueurs, il s’agissait d’une première expérience en séries, et la marche semble visiblement haute. Quant à d'autres, plus expérimentés, ils n'ont tout simplement pas répondu à l’appel avec la combativité attendue.

Au centre des critiques, Patrik Laine fait particulièrement jaser. Alors qu’on attendait de lui qu’il élève son jeu d’un cran, sa performance jusque-là déçoit. L’attaquant, acquis l'été dernier par le CH, semble effacé sur la glace, incapable d’imposer sa présence physique ou de générer de l’offensive avec constance.

Plusieurs analystes n’ont pas mâché leurs mots, mais c’est Bob Hartley qui a été le plus dur. L'ancien entraîneur de la LNH a remis en question l’engagement du joueur, affirmant sans détour : « Quand la passion est passée chez lui, il était probablement assis sur sa galerie en arrière. »

Peut-on dire qu'il exagère? Franchement non, il a raison d'être sévère à l'endroit du Finlandais.

Pour le Canadien, le temps presse. L’équipe devra rapidement trouver des réponses et rallumer la flamme, sans quoi cette série pourrait se terminer en 4 matchs. Montréal aura besoin de tous ses éléments clés, et surtout d’un Patrik Laine impliqué, s’il veut renverser la vapeur.

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