Arber Xhekaj raconte comment il a reçu son contrat d'entrée avec le CH et c'est digne d'un film
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On adore Arber Xhekaj à Montréal, non seulement pour son style de jeu physique et agressif ainsi que le fait qu'il ne manque pas une occasion pour venir à la défense de ses coéquipiers mais aussi car il est un modèle de travail, d'acharnement, de courage et de bienvaillance. Le genre de joueur avec qui tu veux aller à la guerre.
Il est le fruit d'une histoire de persévérance et de détermination incarnée par sa famille. Né de parents immigrés en provenance du Kosovo, Arber a grandi à Hamilton, en Ontario, dans un foyer où le travail acharné et la résilience étaient des valeurs fondamentales. Son père, un ouvrier de la construction, et sa mère, employée dans un centre commercial, ont travaillé sans relâche pour offrir à leurs enfants les meilleures opportunités possibles.
Malgré des moyens limités, ils ont fait d'énormes sacrifices pour soutenir la passion d'Arber pour le hockey, même lorsqu'il n'a pas été repêché dans la LNH. Avec un esprit de famille solide et un soutien indéfectible, Arber a su surmonter les obstacles et se frayer un chemin jusqu'au plus haut niveau du hockey professionnel, devenant un exemple inspirant de ce que la détermination et le soutien familial peuvent accomplir.
C'est pourquoi, lorsqu'il a signé son premier contrat dans la LNH, ce fut un moment particulièrement émotif pour lui et sa famille.
Dans un récent épisode du podcast Spittin Chiclets, il raconte ce qui s'est passé le jour de sa signature mais aussi comment il a réussi à convaincre la direction qu'il avait sa place.
Je savais que j'allais être renvoyé à la maison parce que j'ai vu que tous mes bâtons étaient recouverts de ruban adhésif, alors je me suis dit « oh, je vais être renvoyé à la maison » et il ne restait qu'un seul match à jouer contre Ottawa. Nous avons eu un entraînement et lors de cet entraînement, je me suis dit : « Je n'ai rien à perdre ». Je suis donc allé voir Richardson (Brad), qui était l'entraîneur de la défense à l'époque, et je lui ai dit : « Hé, mec, j'ai besoin d'un autre match, peu importe ce qu'il faut faire, j'ai besoin d'un autre match. Je n'ai pas joué au hockey depuis deux ans, je ne me cherche pas d'excuses, mais donnez-moi un autre match, s'il vous plaît, quoi qu'il en coûte.»
Je suppose qu'il est allé dans le bureau des entraîneurs et qu'il leur a dit : « Ce gamin veut vraiment un autre match », alors ils ont fini par me faire jouer contre Ottawa et même après avoir signé, j'ai parlé aux entraîneurs à Montréal et ils m'ont dit : « Oui, tu rentrais chez toi après le match intra-équipe, c'était décidé ».- Arber Xhekaj
J'ai joué contre Ottawa, j'ai bien joué dans le match intra-équipe et j'ai joué un autre bon match. Juste après cela, ils m'ont appelé au bureau et m'ont fait signer.
Il avait son masque et il m'a dit : « Nous allons te signer un contrat de d'entrée » et je lui ai répondu : « Peux-tu répéter ça ? ».
Je suis retourné à l'hôtel et mes parents étaient là parce qu'ils étaient venus voir le match contre Ottawa, alors j'ai littéralement ouvert la porte, j'ai regardé mes parents et j'ai dit : « Guys, on l'a fait, on l'a fait ! »
Ma mère s'est effondrée et ils ont commencé à pleurer tous les deux.
Mon moment préféré en NHL, c'est ça, entrer dans cette pièce et leur dire « On l'a fait ».
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