Anthony Martineau tranche: Montembeault doit retrouver sa constance

Samuel Montembeault: Le talent est là, la confiance non

Samuel Montembeault n’a pas perdu son talent durant l’été. Ce n’est pas une question d’habiletés… et encore moins de courage. Pourtant, depuis le début de la saison, il n’est pas le facteur X que le Canadien espérait devant le filet. Anthony Martineau l’a bien résumé dans The Sick Podcast: «Ce qu’on reproche à Montembeault, c’est l’inconstance.» Une phrase qui résume tout.

Parce qu’il est capable de sortir un arrêt digne des jeux de la semaine — puis d’enchaîner trois ou quatre séquences solides où on se dit que la confiance est revenue — puis, soudain, il offre un jeu incompréhensible, comme ce cadeau aux Kings sur leur troisième but. Il n’est jamais catastrophique, mais il n’est pas décisif non plus… et ce constat, pour un gardien numéro un, est fatal.

Le problème semble mental. Montembeault voulait sans doute se tailler une place avec Équipe Canada après un solide début de saison. Il avait les outils pour y croire. Puis la blessure, les attentes, la pression… Tout se joue entre les oreilles. Quand il est à son sommet, il est calme, compact, confiant. Aujourd’hui, il doute. Et quand un gardien doute, tout s’effondre.

Pire encore, son auxiliaire Jakub Dobes est en feu depuis octobre. Chaque performance solide de Dobes accentue la pression sur Montembeault. Ce dernier n’est pas devenu un mauvais gardien, mais il est son plus grand adversaire. Tant qu’il ne retrouvera pas cette assurance, le Canadien devra composer avec un filet instable et, dans une Ligue où chaque point compte, c’est un luxe que Montréal ne peut pas se permettre.

Espérons qu’il se fera confiance. Parce que le talent est là. Ce qui manque, c’est la certitude qu’il peut redevenir ce gardien qui a fait lever le Centre Bell et qui a mené le CH en séries en 2024-2025 alors que personne n’y croyait vraiment. Et ça, personne ne peut le lui donner. Ni Martin St-Louis, ni ses coéquipiers. Juste lui. Sinon, Montréal devra accepter que son numéro un n’est plus… numéro un. Le Canadien devrait ainsi confier le filet à un autre homme masqué qui fera le boulot soir après soir.