Anthony Marcotte confirme le virage offensif du CH

«Le CH a maintenant trois tireurs d’élite dans ses rangs avec Caufield, Laine et Bolduc.»

Cette phrase d’Anthony Marcotte, sur les ondes de BPM Sports, mérite qu’on s’y attarde. Parce qu’elle confirme ce qu’on avait déjà flairé: Zachary Bolduc est là pour rester… et l’avantage numérique du Canadien est sur le point de changer de visage.

Marcotte ne lance pas ça à la légère. Il suit le CH de près et, s’il parle de Bolduc comme d’un tireur d’élite, c’est qu’il a vu ce que plusieurs commencent à remarquer: son tir est lourd, précis, mais surtout, il part vite. Bolduc n’a pas besoin de trois secondes pour s’installer — il peut faire mal dès qu’il touche la rondelle… comme les grands de la LNH.

Arpon Basu en parlait déjà, sans détours: Bolduc arrive avec ce que Dach et Newhook n’ont jamais eu. Une vraie touche de marqueur, une confiance en zone offensive et, maintenant, des partenaires capables de le suivre sans ralentir le jeu.

Ce n’est pas juste une question de talent individuel. C’est une question de structure. Le CH peut maintenant aligner deux unités d’avantage numérique qui font peur. La première, c’est rendu un classique: Slafkovsky, Suzuki, Caufield, Laine et Hutson. Du tir, du flair, du mouvement. Une combinaison explosive.

Et Demidov, il regarde ça du banc!? Pas question. Attendez. Normalement, un club avec assez de talent n’a pas un, mais bien deux bonnes vagues.

Alors, la deuxième… elle pourrait devenir la meilleure «deuxième vague» de la LNH. Bolduc, Demidov, Dach — ou un autre centre offensif — Dobson… et pourquoi pas Matheson, toujours là, toujours pertinent. Matheson, avant l’arrivée de Hutson, était le défenseur numéro un du Canadien dans cette situation. Il pourrait retrouver ce rôle, avec Dobson, qui faisait la même chose avec les Islanders.

Demidov, on le sait, peut créer du jeu à partir de rien. Ajoutez Bolduc, qui a déjà prouvé qu’il peut marquer, et vous avez une unité qui peut faire mal, très mal. Rien, ou presque, à envier à la première, mais surtout, une profondeur qui pourrait faire la différence dans les matchs serrés.

On peut jouer avec les rôles, les positions, les combinaisons. Mais une chose est claire: le CH n’a pas eu une telle richesse offensive depuis longtemps. Et cette fois, ce n’est pas une promesse en l’air. C’est du concret. Deux unités, deux menaces… et enfin, un vrai avantage numérique. Voire deux.