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Andrei Markov est de retour à Montréal cette semaine, et ce passage en ville ne passe pas inaperçu.
L’ancien défenseur emblématique du Canadien sera honoré au Centre Bell, un moment attendu depuis longtemps par les partisans qui ont admiré sa constance, son intelligence de jeu et ses 16 saisons en bleu-blanc-rouge.
Profitant de son séjour, il a accordé une entrevue à Marco D’Amico de RG.org, où il s’est ouvert avec franchise sur la nouvelle génération du CH… et particulièrement sur un jeune défenseur qui l’intrigue beaucoup : Lane Hutson.
Même s’il est retiré depuis quelques années, Markov garde un œil très attentif sur l’évolution du club. Dès qu’il le peut, il regarde les matchs et analyse les performances du noyau actuel : Nick Suzuki, Cole Caufield, Ivan Demidov, Noah Dobson, Juraj Slafkovsky et plusieurs autres. Mais parmi tous ces talents, un joueur lui saute vraiment aux yeux : le petit défenseur gaucher Lane Hutson.
Markov admire d’abord sa façon de manier la rondelle et sa fluidité sur patins. « Ce n’est pas le plus grand, mais il compense largement par sa mobilité et sa compréhension du jeu », résume-t-il en substance.
L’ancien numéro 79 voit en lui un fabriquant de jeu naturel, un joueur qui cherche la passe parfaite plutôt que le tir. « Comme moi quand j’étais jeune, il pourrait penser à décocher un peu plus souvent », note-t-il, en espérant que son développement continue sur cette lancée prometteuse.
Évidemment, le style audacieux d’Hutson entraîne déjà des comparaisons avec un autre défenseur qui a marqué l’imaginaire montréalais : P.K. Subban. Et puisque Markov a partagé la glace pendant des années avec lui, il a réagi avec un bon rire quand le sujet a été soulevé.
Il a même confié avoir récemment envoyé un message à Subban, en blaguant qu’ils se croiseront peut-être au Centre Bell. Mais comparer Hutson à Subban ? Selon Markov, c’est loin d’être simple. Il insiste sur le fait que P.K. est un modèle à part, autant par son style flamboyant que par sa personnalité unique. « Je ne connais pas Hutson personnellement, je peux seulement me fier à ce que je vois dans les matchs. Mais Subban, lui, aimait toujours être au centre de l’attention. C’était sa nature. »
L’entretien s’est aussi tourné vers un autre jeune qui fait rêver les partisans : Ivan Demidov. Ses mains incroyables et sa capacité à battre un défenseur un contre un rappellent à certains l’ère Alex Kovalev. Mais encore là, Markov reste prudent. Selon lui, Kovalev était un joueur extrêmement particulier, difficile à imiter, et il hésite à coller ce genre d’étiquette trop tôt à un espoir, aussi talentueux soit-il.
Ce retour de Markov à Montréal est plus qu’une simple cérémonie : c’est une chance d’entendre l’analyse d’un des défenseurs les plus respectés de cette franchise. Toujours posé, toujours lucide, il apporte un regard précieux sur le futur du club. Et en écoutant ses impressions sur Hutson, Demidov et les autres, on réalise que même à la retraite… Markov demeure un professeur de hockey dans l’âme.
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