André Tourigny sait que ce vit Dominique Ducharme n'est pas facile

Le Canadien de Montréal se dirige vers l'Arizona pour affronter les Coyotes lundi à 16h00. Cette saison, les deux formations affichent des dossiers assez similaires. Le Tricolore est au 32e et dernier rang du classement général de la LNH avec 7 victoires en 36 matchs pour un total de 19 points. De l'autre côté, les Coyotes sont 31e rang avec 8 victoires en 35 rencontres pour un total de 20 points. 

Après un départ extrêmement pénible avec une fiche de 0-10-1 avant de savourer une première victoire à Seattle, la troupe d'André Tourigny semble toutefois gagner en confiance depuis quelques rencontres. Dans un match présenté hier en soirée, les Coyotes affrontaient la puissante formation de l'Avalanche du Colorado. Tirant de l'arrière 2-0, ils sont revenus en force pour finalement s'incliner en fusillade par la marque de 4-3. Les deux équipes se retrouveront aujourd'hui à 21h00. 

Dans une entrevue avec Jean-François Chaumont du Journal de Montréal, l'entraîneur-chef des Coyotes en a profité pour glisser quelques mots concernant la situation de Dominique Ducharme. « Je ne pourrais pas imaginer une telle saison, mais comme coach du Canadien. Ça doit être extrêmement difficile pour Dominique Ducharme et je sympathise avec lui. Je sais qu’il doit trouver ça très pénible. Mais on ne peut pas comparer les deux situations. » mentionne André Tourigny avant d'ajouter « En Arizona, on avait affiché notre jeu, on voulait reconstruire. Ce n’est donc pas une surprise. À Montréal, le Canadien avait atteint la finale de la Coupe Stanley et il y avait des attentes encore cette année. Tu peux comprendre la position au classement du CH quand tu regardes la quantité de blessés. Les partisans ne s’attendaient toutefois pas à un tel revirement. À Montréal, il y a aussi des fans avec une grande passion. Ce n’est pas un scénario évident pour un coach. »

Quand il s'est amené en Arizona avec ses adjoints, Mario Duhamel et Phil Housley, le québécois affirme que le directeur général Bill Armstrong lui avait bien indiqué que l'avenir ne serait pas rose dans l'immédiat pour son club. La décision est bien précise pour les dirigeants et l'équipe n'a pas peur de dire qu'elle est en reconstruction. Voyez la publication plus bas :