Alexis Cournoyer : « Je fais partie des meilleurs, moi aussi »

Le Camp de perfectionnement du Canadien s’est amorcé aujourd’hui à Brossard, réunissant 31 jeunes joueurs pour trois jours d’activités sur glace et hors glace. L’objectif? Évaluer, encadrer et surtout, apprendre à mieux connaître les jeunes qui pourraient représenter l’avenir du Tricolore.

Parmi les participants : Alexis Cournoyer, gardien de but de 19 ans natif de Trois-Rivières, récemment sélectionné par le CH en 5e ronde (145e au total) lors du repêchage 2025.

Même s’il a été repêché plus tardivement que plusieurs autres, le jeune portier n’est pas arrivé à Brossard en retrait ou impressionné. Au contraire, il a rapidement affiché ses couleurs et sa confiance.

Tel que reporté par Anthony Martineau (TVA Sports), lorsqu'il a été interrogé en point de presse sur le fait de côtoyer les meilleurs espoirs de l’organisation, il n’a pas hésité une seconde.

Je fais partie des meilleurs, moi aussi.

Une réponse franche, livrée avec assurance, qui en dit long sur l’état d’esprit de Cournoyer. Il ne se considère pas comme un figurant dans ce camp. Il veut s’imposer.

Le jeune espoir a débuté la saison dans la Ligue maritime de hockey junior A (MHL), lui qui n'était pas parvenu à percer l'alignement des Cataractes de Shawinigan. L'équipe de la LHJMQ l'a cependant échangé aux Eagles du Cape-Breton, qui avaient besoin d'un remplaçant immédiat.

Cournoyer a brillé durant cette opportunité en or, terminant la saison avec une fiche de 13-6-1 tout en conservant un pourcentage d'efficacté impressionnant de ,942 ainsi qu'une moyenne de 1,82 buts alloués par match.

Le Québécois de 6'3"/195 lbs a cependant annoncé qu'il prendra la direction des rangs universitaires américains où il évoluera à Cornell University, en souhaitant continuer sur sa lancée et ainsi donner raison à Kent Hughes d'avoir utilisé l'un de ses choix de fin de repêchage pour l'acquérir.

À Brossard, il est l’un des quatre gardiens invités aux côtés d'Arseni Radkov, Mikus Vecvanagas et Yevgeni Volokhin.

Ce n’est qu’un camp de développement, mais déjà, Cournoyer fait parler de lui, et pas seulement pour ses arrêts.