Nick Suzuki et Lane Hutson

Alexandre Gascon livre des propos révélateurs sur l’état d’esprit du Canadien

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Samuel Doiron

Samuel Doiron


Il règne actuellement une atmosphère exceptionnelle dans le vestiaire du Canadien de Montréal, et c’est sans doute l’un des éléments les plus encourageants pour la suite du projet de reconstruction amorcé par Kent Hughes.

Plus qu’une simple équipe de hockey, le CH est en train de se forger une véritable identité collective fondée sur la camaraderie, l’humilité et un désir partagé de grandir ensemble.

Sur les ondes de Tellement Hockey, le journaliste Alexandre Gascon a livré des propos révélateurs sur l’état d’esprit du groupe. Il a notamment cité une conversation dans le vestiaire, où le capitaine Nick Suzuki a tenu des mots qui en disent long sur la culture du club. « Il n’y a personne ici qui a la mentalité de faire sauter la banque et d’aller chercher chaque centime possible. Ce n’est pas ça notre objectif. Nous, on veut gagner. On veut grandir ensemble en équipe. »

Cette déclaration, empreinte de maturité, illustre parfaitement la mentalité qui s’installe au sein de l’organisation. Dans un sport où les négociations de contrat font souvent les manchettes et où les égos peuvent rapidement s’entrechoquer, le message du capitaine témoigne d’un leadership exemplaire.

Suzuki ne cherche pas à se comparer à ses coéquipiers, même si certains d’entre eux signent des ententes plus importantes. Il le dit lui-même : « Je m’en fous de savoir qui gagne le plus. Ce n’est pas important. »

Selon Gascon, ce climat de solidarité dépasse les discours : il se ressent concrètement au quotidien. Les joueurs du Canadien semblent avoir compris que pour bâtir une formation gagnante, il faut accepter certains sacrifices individuels au profit du collectif.

Plusieurs d’entre eux ont même consenti à des contrats raisonnables pour laisser à Kent Hughes une marge de manœuvre financière, afin que l’équipe puisse attirer, le moment venu, un joueur vedette ou consolider sa profondeur.

« C’est magnifique », a ajouté Gascon en parlant de cette mentalité d’équipe. « Ces gars-là renoncent à un peu d’argent pour permettre au DG d’amasser des fonds et d’aller chercher quelqu’un à l’extérieur. Quand ce joueur-là va arriver dans le vestiaire, ce sont eux qui auront contribué à le payer. » Une vision rare dans une ligue où l’aspect financier prend souvent le dessus sur la notion de loyauté.

Ce que Suzuki et ses coéquipiers bâtissent présentement, c’est une culture durable. Une culture où la compétition ne se vit pas entre les membres de l’équipe, mais face aux adversaires. Une culture où chaque joueur se sent responsable non seulement de sa propre performance, mais aussi de celle du groupe. Dans une organisation jeune, encore en reconstruction, ce type d’état d’esprit est aussi précieux qu’un premier choix au repêchage.

Sous la direction de Martin St-Louis, cette philosophie prend racine. Le Canadien, malgré sa jeunesse, dégage déjà une cohésion qui ne s’achète pas : elle se construit, jour après jour, dans les sacrifices, la confiance et la fierté commune de faire partie du même projet.

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Source: Radio-Canada
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