Alexander Zharovsky suit l'exemple d’Ivan Demidov

Oh que c’est beau de voir des jeunes talents se comprendre sans même se regarder! Une vidéo récemment partagée par le compte X de HabsEnthusiast a capté l’attention des partisans du Canadien de Montréal.

On y voit Alexander Zharovsky exécuter une passe à l'aveugle magistrale — une vraie œuvre d’art — qui mène directement à un but. Une passe qui fait penser à son bon ami d’enfance, un certain Ivan Demidov — lui-même reconnu pour ce genre de jeux spectaculaires.

Ce qui frappe, c’est l’aisance du jeu et la qualité de la passe. Zharovsky ne regarde même pas son coéquipier, mais il le trouve avec une précision chirurgicale. Et ce n’est pas un coup isolé, car toutes les vidéos de ce jeune joueur montrent la même chose. Vision, anticipation, flair. Il joue avec une intelligence rare et une créativité qui saute aux yeux… et qui dépasse souvent le niveau de ses coéquipiers, trop limités pour compléter ses pièces de jeu.

Et ce n’est pas qu’un feu de paille. Dans un récent épisode du Poolcast, Marco D’Amico a placé Zharovsky sur un potentiel 2e ou 3e trio du CH. Pas dans un rôle de soutien, mais comme un moteur offensif dans un alignement bâti pour viser les grands honneurs.

Parce qu’un Canadien qui veut soulever la Coupe Stanley ne le fera pas avec un seul trio élite. Il le fera avec trois trios capables de dominer. Un premier trio, suivi d’un 2A et d’un 2B, tous dangereux, tous capables de changer l’allure d’un match. Le quatrième trio, lui, devra être robuste, fiable et énergique. Mais c’est dans le top 9 que se joue la différence entre une bonne équipe… et une grande.

Zharovsky, avec sa capacité à créer de l’espace et à alimenter ses coéquipiers sans effort apparent, pourrait devenir une pièce maîtresse de ce casse-tête. Nick Bobrov — et ses entrées privilégiées sur le continent russe — permet à Kent Hughes d’avoir accès à des informations que bien peu de ses homologues peuvent obtenir. C’est sans doute ce qui a poussé le CH à s’avancer pour mettre la main sur celui qu’il visait probablement dès le 16e rang.

Selon D’Amico, dans le cas de Demidov, Bobrov s’est même rendu chez lui, en Russie, pour rencontrer sa famille. Une démarche unique dans la LNH, qui témoigne du sérieux du Canadien dans son évaluation — et de la confiance que l’organisation inspire à ces jeunes talents.

Le DG du CH a vraiment réalisé un bon coup au repêchage, un coup qui vient du coeur, en allant chercher un ami d’enfance de son joyau russe Ivan Demidov. Espérons seulement que ce n’est pas un Filip Mesar — ami et coéquipier de Slafkovsky — mais bien un coup de génie qui aidera grandement au bonheur de Demidov… si son complice de toujours le rejoint d’ici quelques années au Québec.