Alexander Zharovsky: loin du casse-tête d’Ivan Demidov

Un développement loin des jeux politiques pour Alexander Zharovsky

Ivan Demidov et Alexander Zharovsky sont deux joueurs russes dont les droits appartiennent au Canadien de Montréal. Deux amis d'enfance, mais dont les parcours vers la LNH ne seront pas remplis des mêmes embûches. C’est ce que rappelle Marco D’Amico dans une récente intervention à La Commission Athlétique de BPM Sports.

Selon lui, la situation de Demidov avec le SKA St. Petersburg était teintée de politique. Le CH s’est impliqué, les tractations ont été nombreuses, et l’environnement autour du joueur n’était pas toujours sain.

À l’inverse, Zharovsky évolue dans un contexte beaucoup plus serein. L’équipe d’Ufa, qui traverse des difficultés financières, n’a jamais eu de discussions politiques avec Montréal. Le club russe laisse le CH tranquille et Nick Bobrov garde un œil discret sur le dossier.

Zharovsky, lui, progresse. Il marque, il passe, il s’impose. Son temps de glace est limité, certes, mais il fait fructifier chaque présence. Et surtout, il est entre bonnes mains. Viktor Kozlov, ancien joueur de la LNH avec près de 900 matchs au compteur, veille sur son développement.

Demidov, lui, a longtemps été freiné par Roman Rotenberg, un entraîneur inexpérimenté nommé pour des raisons politiques. Il a sabré son temps de glace sans raison valable.

La KHL n’est pas une ligue de développement. Elle veut gagner, point, mais dans le cas de Zharovsky, c’est justement ce qui joue en sa faveur. Son salaire est minime, il ne pèse pas sur la masse salariale et Ufa a tout intérêt à le faire jouer. Non pas pour le former, mais pour gagner… et ça tombe bien, il est déjà prêt à contribuer.

Quand viendra le temps de traverser l’Atlantique, Zharovsky ne devrait pas faire face aux mêmes embûches que Demidov. Pas de jeux de coulisses, pas de bras de fer. Juste un jeune talent qui suit son plan, qui performe et qui s’approche tranquillement de la LNH.

Son ascension est constante, son attitude irréprochable et tout indique qu’il franchira les prochaines étapes sans accroc. Le Canadien peut dormir tranquille. Zharovsky, c’est du solide. Et son arrivée, quand elle viendra, ne sera pas un casse-tête.