À seulement 5’8”, l’espoir du CH, LJ Mooney, règle ses comptes lui-même

LJ Mooney: Ce n'est pas parce qu’on est petit qu’on ne peut pas jouer grand

Le Canadien cherche de la robustesse et il semble que Little John Mooney ait décidé de répondre à sa façon. À 18 ans seulement, et du haut de ses 5 pieds 8 pouces et 165 livres, l’attaquant n’a pas le physique qui fait peur. Pourtant, il a prouvé qu’il ne se laissera pas intimider, même par un adversaire d’au moins une tête de plus. Une séquence — les cheveux au vent comme on voyait autrefois — partagée par sur les médias sociaux a fait jaser. On y voit le joueur des Gophers du Minnesota régler ses comptes lui-même, sans aide, comme un grand garçon.

Ce n’était pas un geste pour la galerie, mais un rappel que le respect se gagne, peu importe la taille inscrite sur la feuille de match. Ce geste ne fera pas de lui un bagarreur à temps plein, mais il envoie un message clair. Dans la LNH, surtout en séries, le jeu devient brutal et chaque pouce de glace se gagne à coups d’épaules. Ne pas se laisser marcher sur les pieds, c’est éviter que le jeu physique change la donne au moment où ça compte le plus. Mooney l’a compris et c’est exactement ce que les dirigeants veulent voir chez un joueur qui aspire à la grande ligue… sans toutefois avoir le physique de l’emploi.

Ce qui rend l’histoire encore plus intéressante, c’est que Mooney n’est pas qu’un agitateur. Ses prouesses offensives font régulièrement partie des faits saillants et son flair offensif est indéniable. Il a déjà démontré qu’il pouvait créer des jeux explosifs, marquer des buts spectaculaires et faire lever les foules. Ajouter à cela une dose de caractère et de courage… et vous obtenez un profil — à la Brad Marchand ou Travis Konecny— qui peut brouiller les cartes. Ce type de joueur, capable de combiner talent et audace, devient précieux dans une ligue où la vitesse et la créativité dominent, mais où la robustesse reste un facteur clef en séries.

Oubliez le surnom «LJ Gooney», mais retenez bien son nom. Mooney pourrait confondre les sceptiques dès son premier camp. Au hockey, le courage ne se mesure pas en pouces… et ce petit format vient de le prouver. Si certains espoirs plus costauds croyaient avoir le monopole du jeu physique, ils feraient bien de prendre des notes. Parce qu’aujourd’hui, le petit format impose le respect… et d’ici quelques années, il pourrait bien redistribuer les cartes.