Prison pour espionnage pour un membre du personnel d'entraîneurs de l'équipe de soccer canadienne
Voyez les détails !
Vous avez peut-être entendu parler de l'histoire assez loufoque qui a eu lieu à Paris dans les derniers jours. Joseph Lombardi qui est un membre du personnel d'entraîneurs de l'équipe canadienne de soccer, a reconnu avoir fait voler un drone au dessus du stade où s’entraînait l’équipe de la Nouvelle-Zélande, l’adversaire du Canada pour leur premier match jeudi.
Et bien, nous apprenons via Jean-Nicolas Blanchet du Journal de Montréal, que Lombardi a reçu une sentence de 8 mois de prison avec sursis pour son geste.
L'excellent journaliste Rick Westhead a publié un article aujourd'hui, racontant que ce ne serait pas la première fois que l'équipe canadienne utilise de telles tactiques anti-sportives.
Le personnel d'entraîneurs et les entrepreneurs qui travaillent avec les équipes nationales de soccer masculin et féminin du Canada s'efforcent depuis des années de filmer les séances d'entraînement à huis clos de leurs adversaires, y compris pendant le tournoi olympique féminin qui a remporté la médaille d'or en 2021, ont déclaré à TSN deux sources ayant une connaissance directe de l'activité.
- Rick Westhead
Ceci inclus également au moins une séance d'entraînement avant un match de l'équipe nationale féminine contre le Panama en juillet 2022, alors que le Canada tentait de se qualifier pour la Coupe du monde de football féminin en Australie, a déclaré l'une des sources. Dans ce cas, un contractant canadien a été surpris en train de filmer un entraînement privé du Panama et une plainte a été déposée par la Fédération panaméenne de football auprès de Canada Soccer et de la Concacaf, la confédération de football qui régit le sport en Amérique du Nord, en Amérique centrale et dans les Caraïbes.
Les allégations d'espionnage historique surviennent alors que le programme de l'équipe féminine de football du Canada fait l'objet d'un examen minutieux aux Jeux olympiques de Paris.
Selon l'une des sources, certains employés et contractants ont été informés que cela faisait partie de leur travail et qu'ils risquaient de perdre leur poste au sein de la fédération s'ils n'accédaient pas aux demandes.
Source : Dans certains cas, les gens ont été poussés et on leur a dit : « Vous devez vous donner à 110 % et cela fait partie de votre travail ; si vous ne vous sentez pas à l'aise, vous n'avez pas votre place dans l'équipe ».
Après ces événements, le Comité olympique canadien a retiré l'entraîneur en chef du CWNT, Bev Priestman, de l'équipe olympique canadienne.
L'entraîneur adjoint Andy Spence dirigera le CWNT jusqu'à la fin des Jeux olympiques de Paris 2024.