De lourdes conséquences pour l'équipe canadienne de soccer féminin après le scandale d'espionnage

Comme nous le rapportions dans les derniers jours, un scandale a éclaté impliquant l'équipe nationale de soccer féminim après que Joseph Lombardi qui est un membre du personnel d'entraîneurs de l'équipe canadienne, a reconnu avoir fait voler un drone au dessus du stade où s’entraînait l’équipe de la Nouvelle-Zélande, l’adversaire du Canada pour leur premier match jeudi.

S'en est suivi une série de dénonciations qui ont démontré que l'équipe d'entraîneurs utilisait cette tactique anti-sportive depuis plusieurs années.

Canada Soccer a été tenu pour responsable de ne pas avoir veillé à ce que son personnel respecte les règles du tournoi. Trois membres du personnel ont été banni et retournent chez eux, dont l'entraîneur principal Bev Priestman, pour une durée d'un an chacun.

En plus de ces suspensions, la FIFA a retiré six points au Canada dans le classement olympique du soccer féminin, ce qui rend leurs chances de se rendre loin, assez minces.

La police locale a arrêté l'opérateur présumé du drone, Joseph Lombardi, décrit comme un « analyste non accrédité par Canada Soccer », qui a ensuite été condamné à huit mois de prison avec sursis et renvoyé chez lui en même temps que l'entraîneur adjoint Jasmine Mander.

6 points au classement c'est énorme dans un tournoi de soccer. Malgré une victoire dans le premier match face à la Nouvelle-Zélande, il faudra que les Canadiennes remportent leurs deux prochains matchs face à la France et à la Colombie, et encole là, il faudra de la chance pour accéder aux quarts de finale.