Une nouvelle information cruciale fait surface dans l'enquête du viol collectif

Au cours des dernières semaines et, plus particulièrement au cours des derniers jours, de nombreux joueurs de l'édition 2018 de Team Canada qui participait aux Championnats Mondiaux Junior ont sorti publiquement pour briser le silence et affirmer qu'ils n'étaient pas sur place et/ou n'ont pas participé au viol collectif présentement sous enquête.

12 joueurs se sont jusqu'à maintenant publiquement dissociés de cette histoire. Il faut cependant les classer en deux catégories.

• Ceux ayant un alibi solide parce qu'ils n'étaient pas sur place et/ou ne sont pas issus de la Ligue Canadienne de Hockey: Cale Makar, Victor Mete, Dante Fabbro, Jonah Gadjovich, Colton Point, Callan Foote et Kale Clague.

• Ceux ayant affirmé publiquement ne pas avoir participé à ces incidents: Conor Timmins, Robert Thomas, Jordan Kyrou, Taylor Raddysh et Sam Steel.

C'est donc 12 des 22 joueurs de l'équipe qui se sont dissociés de ce crime. Ne reste donc que 10 joueurs, alors que 8 sont impliqués dans les événements.

N'en reste plus que 10. Voici la liste des joueurs ayant publiquement affirmé n'avoir rien à voir avec cette histoire (en vert) et ceux qui ne l'ont pas fait.

Mais voilà qu'une nouvelle information crucialle a fait surface.

Selon ce que rapporte le vétéran journaliste Ken Campbell, selon les dossiers, deux des joueurs impliqués dans les incidents sont nés en 1999 alors que les six autres sont nés en 1998. Il s'agit là d'une information cruciale puisque dans toute l'équipe, il n'y avait que trois joueurs nés en 1999 et l'un d'entre eux, Robert Thomas, a émis un communiqué public pour affirmer qu'il n'a pas participé à cette histoire. Nous vous laissons le soin de découvrir qui sont les deux autres qui n'ont pas encore réagi publiquement.

Il est important de mentionner que Dillon Dube, Jake Bean et Carter Hart ont tous, par le biais d'un avocat ou leur agent, affirmé qu'ils n'avaient commis aucun crime cette soirée-là. Par contre, étant donné qu'aucune accusation n'avait été portée par la police à l'époque, il est donc possible d'affirmer qu'aucun crime n'a officiellement été commis par ces joueurs mais on remarque qu'aucun d'entre eux affirme spécifiquement ne pas avoir participé au viol collectif. Est-ce suffisant pour les blanchir ou s'agit-il d'une façon prudente de jouer sur les mots? Nous vous laissons le soin d'en décider par vous-mêmes mais on remarque tout de même que leur déclaration est bien différente de toutes les autres jusqu'à présent et semble beaucoup plus prudente.

À ce point-ci on peut s'imaginer qu'il ne s'agit que d'une question d'heures ou de jours avant que les noms des joueurs impliqués ne soient finalement dévoilés alors que l'étau continue de se resserrer.