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Une gestion épouvantable de John Paddock avec Connor Bedard dans la WHL

Des décisions très douteuses !

Cimon Asselin

En 2003, l’Océanic de Rimouski sélectionnait le phénomène Sidney Crosby au tout premier rang du repêchage de la LHJMQ.

Cette année-là, l’organisation choisissait également Francis Charette, François Bolduc, Maxime Roy-Desruisseaux, Nicolas Bachand, François Métivier, Marc-Antoine Beaudoin-Cloutier, Olivier Lamarre, Mathieu Minville et le gardien Cory Schneider, qui évolue actuellement chez les Islanders de New York. 

Rimouski avait connu une saison horrible en 2002-03, concluant la campagne avec seulement 11 victoires en 72 rencontres pour finalement terminer au tout dernier rang. 

Doris Labonté
avait fait tout un travail pour accueillir Crosby de la meilleure façon dans la formation.


 
Suite au repêchage du numéro 87, l’organisation effectuait de nombreux changements afin de permettre au jeune phénomène d’espérer aller loin lors des séries éliminatoires. 

L’objectif a été atteint pour Rimouski pour la bande de Sidney Crosby s’est finalement rendue jusqu’en grande finale de la Coupe Memorial, s’inclinant malheureusement contre Corey Perry et les puissants Knights de London. 

L’Océanic savait qu’un joueur comme Crosby méritait d’être bien entouré et le club s’est mis en mode all-in



Peut-on en dire autant du parcours de Connor Bedard avec les Pats de Regina dans la WHL ? Certainement pas. 

En 2020, John Paddock sélectionnait Bedard au tout premier rang du repêchage du circuit junior de l’Ouest. 

À partir de ce moment, le DG des Pats devait absolument partir son chronomètre, car le temps devenait précieux. 

Plutôt que d’essayer de renforcir son club pour amener du renfort afin de permettre au numéro 98 de terminer son parcours junior en force, Paddock n’a fait que des transactions mineures. 



Il a notamment fait l’acquisition de Steel Quiring, un joueur de 20 ans qui totalise 9 points en 55 rencontres ainsi qu’Omen Harmacy, un jeune de 17 ans qui a amassé 3 points en 38 matchs. 

En aucun cas, le DG a tenté de miser le tout pour le tout afin d’entourer Connor Bedard, qui a littéralement tout fait pour son équipe, affichant 71 buts ainsi que 143 points en 57 rencontres. 

Les Pats se sont finalement inclinés au premier tour, en 7 matchs face aux Blades de Saskatoon. 



Même s’il a été fort impressionnant, le phénomène Bedard n’a donc participé aux séries éliminatoires qu’une seule fois, en 2023, et n’aura fait qu’une seule petite ronde. 

Quel travail horrible de John Paddock ! 

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