Saku Koivu à Minneapolis, fier papa avant tout au Mondial junior

À Minneapolis, dans les gradins du 3M Arena de Mariucci, Saku Koivu passe presque inaperçu.

L’ancien capitaine du Canadien de Montréal observe simplement son fils Aatos, qui s’échauffe avec la Finlande au Championnat mondial junior 2026. Rien de spectaculaire. Juste un père fier, présent, discret. Pour Koivu, ce tournoi a une saveur particulière.

En effet, comme le mentionne Guillaume Lepage, journaliste au NHL.com, il y a plus de 30 ans, ce dernier vivait lui-même ses premiers moments sur la scène internationale junior, une étape qui allait lancer une carrière remarquable dans la LNH.

Aujourd’hui, son rôle a bien changé!

Mon rôle ici, c’est d’être un parent. Je veux laisser mon fils tracer son propre chemin, sans le poids de mon nom. J’essaie de rester loin des projecteurs et de le laisser vivre ses propres expériences.

Toutefois, ce défi n’est pas simple. La relation entre Koivu et Montréal demeure très forte, surtout depuis que le Canadien a repêché Aatos en 2024. Le lien familial, combiné à l’histoire du père avec le Tricolore, attire forcément l’attention. Saku en est conscient, mais il préfère remettre les choses en perspective. Cette carrière, c’est celle d’Aatos, pas la sienne.

Le jeune attaquant poursuit actuellement son développement avec le TPS Turku, en Liiga, là où son père agit comme conseiller spécial. Koivu voit cette étape comme essentielle. Jouer contre des hommes, dans une ligue structurée et exigeante, forge de bonnes habitudes. La production offensive viendra avec le temps, croit-il, mais la patience demeure la clé.

Toujours comme le mentionne Lepage, Saku a vécu un moment marquant cet été dans le cadre du passage d’Aatos à Montréal pour le camp de développement du CH. Son fils a découvert la ville, l’environnement, et même la murale à l’effigie de son père près du Centre Bell. Pour Saku, ce fut une semaine spéciale, remplie de souvenirs et de discussions, mais surtout une occasion pour son fils de comprendre ce que demande le haut niveau.

Aujourd’hui, au Mondial junior, Koivu regarde la Finlande progresser dans un tournoi qu’il juge très différent de son époque. Plus serré, plus relevé, plus médiatisé.

Et au milieu de tout ça, il savoure chaque instant, simplement heureux de voir son fils vivre, à son tour, une expérience unique.

Vous pouvez consulter l'excellent article de Guillaume Lepage, journaliste au NHL.com, en cliquant sur le lien ci-dessous ou en cliquant directement ICI.