Nicolas Daigle, des Tigres de Victoriaville, a tenté de fuir la LHJMQ

Nicolas Daigle, un des 2 joueurs des Tigres de Victoriaville qui avait été accusé d'agression sexuelle sur une mineure, s'apprêtait à partir jouer en Ukraine. Or, celui-ci n'avait pas demandé à être libéré par son équipe, rapporte Kevin Dubé du Journal de Québec. Dans la LHJMQ, pour qu'un joueur puisse aller jouer en Europe, il doit d'abord être libéré par son équipe et par la suite le tout doit être approuvé par Hockey Canada. Selon des proches de Daigle, celui-ci s'apprêtait à partir en Ukraine dans les prochains jours. 

«Nous n’avons reçu aucune demande en ce sens. Nous devons tout d’abord libérer le joueur et ensuite Hockey Canada peut autoriser son départ. Je peux toutefois vous assurer qu’on ne libèrera jamais un joueur qu’on a suspendu.»
-Maxime Blouin, directeur des communications de la LHJMQ

La LHJMQ n'entend pas à libérer Daigle étant donné qu'il est suspendu par la ligue. Même si Daigle s'était entendu avec le HC Rulav Oddr, il ne pourra donc pas quitter vers la ligue de hockey en Ukraine. 

Pas étonnant que Daigle aurait aimé partir jouer en Europe. Sous la publication de mise sous contrat du joueur par le club de hockey, on pouvait lire des propos insensibles à ses actes posés récemment. 

 «être coupable et être accusé est une énorme différence. Nicolas sera le jeune joueur le plus célèbre de l’histoire de l’UHL. [...] Et le fait que le mec soit sexy, les habitants de Kharkiv vont l’aimer.»
-Page Facebook du HC Rulav Oddr

Ce n'est pas la première fois que la Ligue de Hockey d'Ukraine accepte des gestes inacceptables comme celui-ci. Le mois passé, il y avait eu le geste raciste envers le joueur Jalen Smereck où le responsable du geste n'avait reçu que 3 matchs de suspension. D'ailleurs, Eugene Kolychev, le commissaire de la ligue en Ukraine, avait été destitué de ses fonctions après avoir voulu abattre le racisme dans l'UHL. Smereck avait quitté la ligue peu de temps après lui aussi. 

Une ligue qui semble ne pas trop se soucier des victimes. 

À suivre...