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Marie-Philip Poulin et deux autres joueuses s'amènent avec Montréal dans la PWHL

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Cimon Asselin

Nous venons tout juste d'apprendre une importante annonce puisque Marie-Philip Poulin, Ann-Renée Desbiens et Laura Stacey s'amènent avec Montréal dans la nouvelle ligue de hockey féminine, la PWHL.

La nouvelle vient tout juste d'être confirmée par le réputé Jeff Marek

Voici la biographie des trois joueuses : 



Marie-Philip Poulin

Au fil de ses quatre participations aux Jeux olympiques où elle a remporté trois médailles d’or, Marie-Philip Poulin a confirmé au monde entier qu’elle avait sa place parmi les grands et qu’elle est une des meilleures joueuses de hockey de la planète.

À Beijing 2022, Poulin a reçu l’honneur d’être porte-drapeau de la cérémonie d’ouverture pour Équipe Canada, aux côtés du patineur de vitesse sur courte piste Charles Hamelin. Elle est ensuite devenue la première joueuse de hockey, tous genres confondus, à compter un but lors de quatre matchs de la médaille d’or olympiques. « Capitaine Clutch » a marqué deux buts, y compris ce qui s’est avéré être le but décisif, dans la finale contre les États-Unis. Elle a terminé le tournoi avec six buts, 11 mentions d’aide et 17 points, terminant deuxième au palmarès des points du tournoi tout juste derrière sa coéquipière Sarah Nurse.

À Sotchi 2014, elle a été la meilleure marqueuse canadienne avec trois buts et deux mentions d’aide. Deux de ses buts ont été réalisés dans le cadre de la finale enlevante contre les États-Unis où elle a marqué le but égalisateur à 55 secondes de la fin de la troisième période. Elle a ensuite marqué le but gagnant en période de prolongation et a conféré au Canada sa quatrième victoire olympique consécutive en hockey sur glace féminin. Elle a réalisé cet exploit sans même être au sommet de sa forme, car elle avait subi une entorse à la cheville, puis raté trois mois d’entraînement alors que l’équipe était centralisée à Calgary avant les Jeux.

Quatre ans plus tôt, à l’âge de 18 ans, Marie-Philip était la plus jeune membre de l’équipe gagnante de la médaille d’or à Vancouver 2010. Elle y a marqué cinq buts et obtenu deux mentions d’aide, ce qui lui a valu une place au sein de l’équipe d’étoiles des médias. Notons d’ailleurs que Marie-Philip a été l’unique marqueuse dans la victoire de 2-0 contre les États-Unis qui a permis au Canada de remporter la médaille d’or.

Aux Jeux de PyeongChang 2018, Poulin a pris le deuxième rang de l’équipe avec une récolte de six points, marquant un autre gros but en finale, en chemin vers l’obtention de cette fois la médaille d’argent, suite à un revers de 3-2 en tirs de barrage.

Poulin fait partie du programme de l’équipe nationale depuis 2007. Elle a remporté une médaille d’argent à l’édition inaugurale du Championnat du monde féminin des moins de 18 ans en 2008 tout en amassant le plus grand nombre de points de la compétition, et a été nommée meilleure attaquante du tournoi. Elle a remporté une autre médaille d’argent chez les moins de 18 ans en 2009 et elle a aussi fait ses débuts au Championnat du monde de hockey féminin de l’IIHF, décrochant une autre médaille d’argent. Elle a maintenant remporté six médailles d’argent et une médaille de bronze en plus de ses deux médailles d’or remportées en 2012 et en 2021.

Les six buts et six mentions d’aide inscrits par Marie-Philip lui ont permis de se hisser en tête du classement des marqueuses à l’édition 2013 du Championnat du monde, au terme duquel elle a été nommée joueuse la plus utile du tournoi, meilleure joueuse d’avant et étoile des médias. Elle a joué le rôle de capitaine de l’équipe pour la première fois en 2015 au Championnat du monde et elle a été la meilleure marqueuse de l’équipe avec ses deux buts et quatre mentions d’aide.

Elle a raté la majeure partie du Mondial de 2019 en raison d’une blessure à un genou et elle a dû regarder le match de l’extérieur de la patinoire alors que les Canadiennes ont été surprises par la Finlande en demi-finale. Après l’annulation du Championnat du monde en 2020, elle est revenue en pleine forme en 2021 et a inscrit le but gagnant en prolongation dans le match pour la médaille d’or contre les États-Unis, procurant aux Canadiennes leur premier titre mondial en près d’une décennie.

Marie-Philip a entamé sa carrière dans la NCAA à l’Université de Boston en 2010-2011 et elle a aidé les Terriers à accéder au Frozen Four, carré d’as du tournoi national universitaire américain, tout en étant finaliste pour l’obtention du trophée Patty Kazmaier, décerné à la meilleure joueuse de hockey de la NCAA. En 2012-2013, Marie-Philip a été co-capitaine des Terriers, qui sont retournées en finale du Frozen Four. Après n’avoir disputé aucun match en 2013-2014 alors qu’elle était dans le groupe centralisé en préparation pour les Jeux olympiques, Poulin a été nommée capitaine des Terriers à sa saison de finissante en 2014-2015. Elle a établi le record de points (12) du tournoi de l’association Hockey East et a remporté le titre de l’association pour la quatrième fois de suite. Elle a été choisie au sein de la première équipe d’étoiles nationales universitaire américaine et est devenue la première porte-couleurs des Terriers à faire partie des trois finalistes à l’obtention du trophée Patty Kazmaier.

Avant ses études universitaires, Marie-Philip a joué pour les Stars de Montréal de la Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF) alors qu’était toujours adolescente. Elle a aidé son équipe à gagner la Coupe Clarkson au terme de la saison 2008-2009, la saison suivant sa nomination comme recrue de l’année de la ligue. Après avoir obtenu son diplôme, elle a regagné la LCHF au cours de la saison 2015-2016, dans l’uniforme des Canadiennes de Montréal. Poulin a joué ses trois saisons à Montréal (2015-2016, 2016-2017 et 2018-2019), elle a remporté le titre de joueuse par excellence de la LCHF, le trophée Jayna Hefford décerné à la joueuse par excellence du circuit telle que choisie par les autres joueurs et le trophée Angela James pour le plus grand nombre de points inscrits dans le circuit. Elle a mis la main sur une deuxième Coupe Clarkson en 2017.

Quand la LCHF a fermé ses portes en 2019, Poulin a rejoint la PWHPA en quête d’une option viable pour le hockey professionnel féminin en Amérique du Nord.

À propos de Marie-Philip
Débuts : Elle a commencé à jouer au hockey dès l’âge de cinq ans et a commencé à évoluer dans les circuits compétitifs à l’âge de 12 ans…À l’âge de quatre ans, elle s’est initiée au patinage artistique, qui lui a déplu. Elle voulait imiter son frère, alors ses parents lui ont donné la chance d’essayer le hockey… Son frère l’a toujours encouragée et il a toujours cru en elle. Elle lui est reconnaissante de lui avoir enseigné son éthique de travail et sa discipline, même s’il lui a déjà décroché une dent en jouant au hockey l’un contre l’autre dans leur sous-sol… Elle a joué avec des filles pour la première fois à l’âge de 16 ans quand elle a déménagé à Montréal pour apprendre l’anglais… Son rêve olympique s’est manifesté alors qu’elle regardait le match de hockey féminin pour la médaille d’or opposant le Canada et les États-Unis aux Jeux de 2002, à Salt Lake City. Âgée de 11 ans, elle ne comprenait pas pourquoi les joueuses pleuraient pendant la remise des médailles, un moment pourtant rempli de joie… Ce n’est que huit ans plus tard quand elle a reçu sa propre médaille d’or olympique les larmes aux yeux, qu’elle a vraiment compris… Autres intérêts : Elle aime jouer au golf, le camping et la nature… Elle a obtenu un diplôme en psychologie de l’université de Boston en 2015. Elle appuie les programmes de Canadian Tire : Bon départ et First Shift, en collaboration avec Bauer. De tout et de rien : Elle a subi une rupture de la rate en 2011, passant trois journées à l’unité des soins intensifs et n’a pas pu rejouer pendant trois mois… Son équipe préférée dans la LNH : Les Canadiens de Montréal… La passion du hockey et les efforts de Caroline Ouellette sont des sources d’inspiration pour elle. Sa devise : tomber sept fois, se relever huit fois.


Crédit : Hockey Canada


Ann-Renée Desbiens

Ann-Renée Desbiens a été la gardienne de but principale d’Équipe Canada dans l’obtention de la médaille d’or à Beijing 2022, débutant cinq des sept matchs disputés. Cela comprend le match de la médaille d’or où elle a arrêté 38 des 40 tirs, permettant au Canada de l’emporter sur les États-Unis. Au match de ronde préliminaire du Canada contre les Américaines, Desbiens a réalisé 51 arrêts, le nombre record par un gardien de but canadien, tous genres confondus, dans un match olympique. Desbiens a laissé passer seulement neuf buts sur un total de 150 tirs au tournoi, pour réaliser un pourcentage d’arrêts de ,940 et une moyenne de buts alloués de 1,80.

Quatre ans plus tôt, Desbiens était la gardienne partante du premier match du Canada à PyeongChang 2018, réalisant un jeu blanc après avoir intercepté les 18 tirs dirigés par les athlètes olympiques de la Russie, au début d’un parcours qui a mené le Canada à la médaille d’argent.

Ann-Renée a fait ses débuts au Championnat du monde de hockey féminin de l’IIHF en 2015, où elle a aidé le Canada à gagner l’argent. Elle y a disputé trois matchs et signé deux jeux blancs avant d’affronter les États-Unis en finale comme gardienne partante. Elle a subi une commotion cérébrale en octobre 2016, sa première blessure sérieuse au hockey. Elle a raté un mois de compétitions avant de porter à nouveau les couleurs de l’équipe nationale dans le cadre de la série de décembre 2016 contre les États-Unis. Elle s’est blessée au genou dans un de ces matchs et il lui a fallu quelques mois pour se rétablir, notamment grâce à de la physiothérapie, des exercices de réhabilitation et du travail au niveau de ses tissus mous.

Desbiens a finalement réintégré la formation canadienne pour le Championnat du monde de 2021, six ans après sa dernière participation à ce tournoi. Elle a démarré cinq matchs, notamment celui pour la médaille d’or que le Canada a remporté 3-2 en prolongation sur les États-Unis.

Ann-Renée avait eu auparavant l’occasion de revêtir les couleurs du Canada en tant que membre de l’équipe gagnante de la médaille d’argent au Championnat du monde de hockey féminin des moins de 18 ans de l’IIHF en 2011. Elle a aussi joué avec la formation des moins de 22 ans dans la série contre les États-Unis en 2012 et en 2014 avant de conduire l’équipe nationale de développement à la médaille d’or du tournoi de la Coupe des Nations en 2015.

Ann-Renée a joué pendant quatre saisons à l’Université du Wisconsin avant d’être sélectionnée par le Pride de Boston au premier tour du repêchage de la LNHF en 2016. Elle a inscrit des statistiques remarquables pendant les quatre années de son parcours universitaire, notamment une moyenne de buts alloués de 0,89, un pourcentage d’arrêts de ,955 et 99 victoires, y compris 56 blanchissages, un record de la NCAA pour les femmes comme pour les hommes. Au cours de la saison 2015-2016, elle a battu le record du nombre de blanchissages en une saison de la NCAA avec 21, ce qui l’a classée parmi les trois finalistes pour l’obtention du trophée Patty Kazmaier, décerné à la meilleure joueuse de hockey féminin de la NCAA. À sa saison de finissante en 2016-2017, elle a occupé le premier rang des classements nationaux au chapitre des blanchissages (17), des victoires (29), de la moyenne de buts alloués (0,71) et du pourcentage de buts alloués (,963), ce qui lui a permis de gagner le trophée Patty Kazmaier. Ann-Renée a été nommée au sein de la première équipe des étoiles nationales universitaire américaine en 2016 et en 2017. Elle a atteint le Frozen Four de la NCAA, carré d’as du championnat national universitaire américain à ses quatre années dans l’uniforme des Badgers.

Avant de fréquenter l’université, Desbiens a obtenu un départ en séries éliminatoires de la LCHF en 2012 à l’adolescence avec Montréal, qui a plus tard soulevé la Coupe Clarkson. Elle s’est retirée au cours de la saison 2018-2019 au cours de laquelle la LCHF a cessé ses activités. Quand elle est revenue au jeu, elle a rejoint les rangs de la PWHPA et a remporté la Coupe Secret 2021 avec Montréal au terme du Dream Gap Tour. Desbiens était devant le filet pour les étoiles canadiennes qui ont vaincu les étoiles américaines dans le cadre du match féminin à trois contre trois disputé pendant les festivités du Match des Étoiles de la LNH 2020.

À propos d’Ann-Renée
Débuts : Elle a commencé le hockey à l’âge de cinq ans, mais elle patinait depuis l’âge de trois ans… Ses quatre frères et sœurs aînés ont tous joué au hockey… Pour Ann-Renée, passer du temps à l’aréna était le meilleur moment de la journée… Autres intérêts : Ann-Renée a étudié en administration des affaires à l’université du Wisconsin… Elle possède une maîtrise en comptabilité… Elle aimerait être comptable pour une équipe de sport professionnel… Elle aime la lecture, la cuisine et le plein air comme la randonnée, le canoë et la pêche… De tout et de rien : Son modèle étant jeune était Patrick Roy, pour son style et son cran… Citation favorite : « C’est une belle journée pour le hockey. » – Bob Johnson… Elle a remporté une médaille de bronze avec le Québec aux Jeux d’hiver du Canada en 2011…



Crédit : Hockey Canada


Laura Stacey

Laura Stacey a fait partie de l’équipe de hockey féminin qui a gagné la médaille d’or à Beijing 2022. Elle a inscrit quatre buts et deux mentions d’aide dans le tournoi. Stacey a fait ses débuts aux Jeux olympiques à PyeongChang 2018 où elle a été membre de l’équipe médaillée d’argent, amassant une mention d’aide.

En 2019, elle a marqué son premier but international senior en carrière au Championnat du monde féminin dans la victoire du Canada en quarts de finale contre l’Allemagne, en route vers la médaille de bronze. Stacey a été nommée au sein de la formation pour le Championnat du monde de 2020 qui a été annulé, mais elle était de retour pour aider le Canada à remporter l’or en 2021, soit le premier titre mondial du Canada en près d’une décennie.

Laura Stacey a revêtu les couleurs du Canada pour la première fois en tant que membre de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans en août 2010. Elle a récolté l’argent et l’or avec l’équipe au Championnat du monde de hockey féminin des moins de 18 ans de l’IIHF en 2011 et en 2012, occupant à égalité le premier rang des buteuses de l’équipe en 2012. Au cours des années suivantes, Laura a concouru sur la scène internationale au sein de l’équipe nationale féminine de développement avec laquelle elle a gagné l’or à la Coupe des quatre nations en 2015 et en 2016. Toutefois, elle a été retranchée de l’équipe nationale quatre années de suite avant de faire ses débuts au Championnat du monde féminin de l’IIHF en 2017, aidant le Canada à remporter la médaille d’argent. Ces retranchements lui ont permis de se rendre compte de l’importance pour elle de poursuivre son rêve de jouer pour Équipe Canada.

Laura a joué dans la NCAA à l’Université Dartmouth où elle a été nommée recrue de l’année en 2012-2013, et à sa troisième année, soit en 2014-2015, elle a été l’une des deux meilleures marqueuses de l’équipe en plus d’avoir reçu la mention honorable de la Ivy League. Elle a été capitaine de Dartmouth à sa dernière année en plus de s’être illustrée comme la meilleure marqueuse et joueuse par excellence de l’équipe, ce qui lui a valu une place au sein de la première équipe d’étoiles de la Ivy League. Au cours de son dernier match universitaire, elle s’est fracturée les deux poignets après avoir trébuché, mais elle a pu éviter l’intervention chirurgicale.

Sélectionnée au troisième rang par Brampton au repêchage de la LCHF en 2016, elle a été nommée recrue de l’année du circuit 2016-2017 après avoir été la meilleure buteuse chez les joueuses de première année. Après avoir raté la majeure partie de la saison 2017-2018 en raison de la centralisation du groupe en préparation pour les Jeux olympiques, Stacey a retrouvé la formation en séries éliminatoires et a inscrit le but gagnant en prolongation de la finale de la Coupe Clarkson. Elle a de nouveau fait sa place parmi les étoiles en 2019 en amassant plus d’un point par match dans ce qui a été la dernière saison de l’histoire de la LCHF. Stacey a ensuite rejoint la PWHPA au sein de l’équipe de Montréal dans le cadre du Dream Gap Tour.

À propos de Laura
Débuts : Laura Stacey joue au hockey depuis l’âge de quatre ans… Ses parents l’avaient inscrite à un cours d’introduction au patinage et au patinage artistique, mais cela ne l’intéressait pas, car tout ce qu’elle voulait, c’était d’aller rejoindre les enfants qui jouaient au hockey sur une autre patinoire… Elle a fini par convaincre ses parents de la laisser jouer… Elle rêve de jouer pour le Canada depuis le jour où elle a vu l’équipe canadienne féminine remporter l’or aux Jeux de Salt Lake City 2002 à la télévision; elle voulait elle aussi se tenir sur la ligne bleue avec sa médaille d’or autour du cou… Autres intérêts : Elle est diplômée de l’Université Dartmouth depuis 2016. Elle aimerait poursuivre ses études en vue d’obtenir sa maîtrise en administration des affaires (MBA) et travailler dans le volet affaires du sport. Le golf est un de ses passe-temps préférés, tout comme la natation et le camping… Elle a fondé le tournoi de hockey-balle LS7 Sticks for Charity comme façon de faire sortir les enfants et leur permettre d’être actifs… De tout et de rien : Son arrière-grand-père, King Clancy, est membre du Temple de la renommée du hockey… Son arrière-grand-oncle, Terry Clancy a représenté le Canada aux Jeux d’Innsbruck en 1964… Le style de jeu, le leadership et le dévouement de Cassie Campbell l’inspirent depuis sa plus tendre enfance… Son dicton favori : « Un jour, je veux pouvoir me dire honnêtement que j’ai réussi ». Elle l’a affichée sur son économiseur d’écran à titre de rappel… Elle a fait partie de l’Équipe de l’Ontario médaillée d’argent aux Jeux d’hiver du Canada en 2011…


Crédit : Hockey Canada



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