Voyez les détails !
Depuis l’entrée en vigueur d’un nouveau règlement qui permet aux joueurs de niveau junior de transférer vers la NCAA, on assiste à un véritable exil d’espoirs canadiens vers le circuit universitaire américain.
Une tendance qui inquiète de plus en plus les équipes de la LCH (LHJMQ, OHL, WHL), alors que plusieurs de leurs joueurs vedettes âgés de seulement 18 ou 19 ans font le saut vers le sud de la frontière.
Parmi ces jeunes, on retrouve des éléments-clés de leurs formations respectives, des joueurs d’impact qui occupaient un rôle de premier plan sur la glace. Ce sont souvent des piliers offensifs, des défenseurs de premier duo ou même des capitaines. Leur départ laisse un vide difficile à combler dans un contexte où la parité est déjà fragile.
La raison? Elle est simple, mais puissante : les universités américaines leur offrent des bourses complètes, une éducation de qualité et des infrastructures de pointe, sans compter un encadrement rigoureux qui leur permet de continuer à rêver à la LNH tout en préparant un plan B.
Pour plusieurs familles, il s’agit d’une offre difficile à refuser, surtout quand on considère que les joueurs de la LCH ne reçoivent pratiquement rien sur le plan financier.
Et ce n’est pas seulement une question d’argent : le niveau de jeu dans la NCAA est en constante progression, avec un encadrement plus professionnel que jamais. Les recruteurs de la LNH y accordent désormais autant d’importance qu’au hockey junior canadien, si ce n’est plus dans certains cas.
Cette tendance, encore récente, pourrait forcer la LCH à repenser son modèle si elle veut garder ses meilleurs talents à l’intérieur du pays. Car plus que jamais, les jeunes ont des options et ils n’hésitent plus à les saisir.
Articles recommandés:
Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.