Hier, nous vous apprenions que le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, venait officiellement de remettre sa démission par l'entremise de son fil Twitter, et que sa décision était finale et immédiate. 

Dans cette lettre adressée à la population québécoise, mais également aux gens œuvrant de près ou de loin dans le monde du hockey junior, Courteau affirmait que :

"[...] c'était difficile de réaliser que le moment était venu de passer le flambeau et que ce
n'était pas une décision facile à prendre, mais qu'elle s’imposait. De surcroît, les événements récents ont pris une ampleur telle que les membres de ma famille étaient éprouvés. Persister aurait été de l'entêtement. Je voudrais que mon retrait soit compris par tous les acteurs concernés, parents, joueurs, entraîneurs, propriétaires, amateurs, comme amorce d'un virage, d'un autre virage. Car nous en avons fait du chemin en 37 ans. De cela, je suis fier. Beaucoup de choses ont changé dans l'encadrement des joueurs, dans l'accompagnement aux études, dans les règlements, dans les valeurs, dans la formation des entraîneurs et du personnel."

- Gilles Courteau, Twitter

Or, après avoir reçu la confirmation que Courteau allait quitter, nous avons appris que l'ex-dirigeant de la LHJMQ allait être remplacé par l'actuel président par intérim des Alouettes, Mario Cecchini.

Dans cette foulée, le directeur des sports au Nouvelliste, Steve Turcotte, est revenu sur le sujet aujourd'hui afin d'apporter certaines précisions concernant l'embauche de Cecchini.

Selon lui, la nomination du nouveau commissaire devait être entérinée aujourd'hui et il ne faudrait pas être surpris si la LHJMQ annonçait, dans les prochains jours, un durcissement de la règlementation concernant les bagarres. Toujours selon Turcotte, la Ligue devrait plier aux demandes gouvernementales d'interdire officiellement les combats. 

Rappelons que les combats dans le hockey junior sont au coeur d'un énorme débat depuis les dernières années.

À la suite de l'affirmation de Turcotte, le journaliste sportif au Journal de Québec, Kevin Dubé, s'est empressé de confirmer l'information à l'effet que le dossier des bagarres aurait été réglé il y a quelques semaines par un vote majoritaire et que les combats seraient désormais interdits dans la LHJMQ.

De son côté, Stéphane Leroux croit qu'il ne s'agit pas de quelque chose de nouveau, car officieusement, les bagarres étaient déjà interdites et que les joueurs fautifs écopaient de 15 minutes de punition s'ils jetaient les gants.

Selon lui, même si le règlement est renforcé et que les joueurs sont automatiquement expulsés après avoir contrevenu à la règle, ces derniers vont quand même se battre à l'occasion.

D'ailleurs, selon une statistique publiée par Leroux, seulement 13% des 536 matchs de la LHJMQ cette année ont été disputés avec combat! 

Et vous, êtes-vous pour ou contre les bagarres dans le hockey junior?

Plus de détails suivront dans les prochains jours.