
Voyez les détails !
Des images en provenance de Milan donnent un aperçu frappant de l’état actuel du principal amphithéâtre qui doit accueillir le hockey aux Jeux olympiques de Milan-Cortina.
À la vue des nombreux travaux en cours, il est difficile de ne pas constater que le projet est entré dans sa phase la plus critique… très tardivement.
Cette situation n’a d’ailleurs pas échappé à la LNH. Le commissaire Gary Bettman a récemment admis que les retards entourant la construction de la patinoire principale soulèvent de sérieuses inquiétudes.
Sans dramatiser inutilement la situation, il a tout de même reconnu que le rythme d’avancement est loin d’être rassurant. Selon lui, dans toutes les éditions précédentes des Jeux olympiques, qu’il s’agisse d’installations temporaires ou permanentes, on n’avait jamais été aussi près de l’échéance sans que la glace soit prête. C’est précisément ce qui explique la prudence actuelle de la ligue.
La qualité de la surface glacée demeure un autre point sensible. La LNH a déjà exprimé des réserves à ce sujet et a décidé de dépêcher ses propres spécialistes en Italie afin de s’assurer que la glace respecte les standards de sécurité et de performance exigés pour des compétitions de haut niveau. Il s’agit d’un enjeu majeur, surtout lorsque l’on parle d’un tournoi olympique où les meilleurs joueurs au monde sont appelés à s’affronter.
Du côté du calendrier, les autorités se veulent rassurantes. Le chantier de la patinoire principale devrait être complété d’ici le 2 février. Le tournoi féminin doit s’amorcer quelques jours plus tard, le 5 février, tandis que la compétition masculine est prévue du 11 au 22 février. Les délais sont donc extrêmement serrés, laissant peu de marge de manœuvre en cas d’imprévu.
L’aréna, rappelons-le, proposera une surface de jeu légèrement plus petite que les dimensions standards de la LNH, mais qui demeure conforme aux normes de la Fédération internationale de hockey sur glace. Sur le plan réglementaire, tout est donc en ordre, mais le contexte global continue de soulever des questions.
Au-delà des aspects techniques, il est difficile de ne pas trouver la situation décevante. Les organisateurs disposaient de plusieurs années pour mener ce projet à terme, et le fait que tout se joue à la toute dernière minute alimente un certain malaise. Même si la LNH se montre relativement confiante quant à l’issue des travaux, cette course contre la montre n’est clairement pas idéale à quelques semaines d’un événement d’une telle ampleur.
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