Gavin McKenna dévoile officiellement sa destination pour la prochaine saison

Dès le 1er août, une vague de joueurs évoluant dans la Ligue canadienne de hockey prendront la direction des rangs universtaires américains.

En effet, dans moins d'un mois, une nouvelle règle entrera officiellement en vigueur qui permettra à quiconque jouant au sein de l'une des trois grandes ligues de hockey junior du Canada de poursuivre sa carrière aux États-Unis.

Cela dit, si cette mesure n'entre en vigueur qu'à la date mentionnée précédemment, il y a tout de même des ententes qui ont été conclues au préalable. On pense ici à des noms assez intéressants tels que le meilleur pointeur de la LHJMQ la saison dernière en Jonathan Fauchon (Providence College) ainsi que des choix de première ronde au dernier repêchage, soit Jackson Smith (14e au total, Penn State) et Cole Reschny (18e au total, North Dakota).

Cependant, le joueur le plus suivi parmi ce lot est certainement Gavin McKenna, qui est présentement considéré de façon unanime comme le 1er choix à l'encan 2026.

McKenna, qui a tout brisé dans la WHL en récoltant un très impressionnant total de 244 points (79 buts et 165 passes) en seulement 133 matchs, a annoncé il y a quelques semaines qu'il souhaitait s'essayer dans la NCAA. Évidemment, toutes les universités ont sauté sur l'occasion pour faire leur pitch de vente afin d'acquérir ce talent générationnel.

Selon Elliotte Friedman, les deux candidats finaux étaient Michigan State ainsi que Penn State.

Après quelques semaines de délibération, le jeune espoir prometteur a annoncé sur les ondes de Sportsnet qu'il a choisi de porter les couleurs de l'Université de Pennsylvanie.

Apparemment, le natif de Whitehorse aurait signé un contrat d'une valeur totale de 700 000$, soit 75 000$ de moins que le montant minimum pour une entente dans la LNH.

L'ailier gaucher de 17 ans est comparé à Connor McDavid, et avec raison : au même âge, McKenna a récolté 129 points en 56 rencontres, comparativement à 99 points en autant de matchs pour la vedette des Oilers.

Les clubs en reconstruction le savent plus que quiconque : s'il y a bien une saison pour tanker de façon volontaire (Gary Bettman vous dira que ce phénomène n'existe pas), c'est la prochaine.