Des anciens joueurs des Voltigeurs de Drummondville accusés de viol collectif sur une mineure
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Une autre bombe éclate dans le milieu du hockey alors que l'on apprend ce matin que trois hommes, dont deux ex-joueurs des Voltigeurs de Drummondville dans la LHJMQ, sont accusés d'un viol collectif sur une mineure.
Selon ce que rapporte le journaliste Martin Leclerc de Radio-Canada, un des accusés est Noah Corson, fils de l'ancien attaquant Shayne Corson du Canadien de Montréal. Il avait 18 ans au moment des événements présumés alors que les deux autres accusés, qui ne peuvent être identifiés parce qu'ils étaient mineurs, demeurent anonymes dans la poursuite.
"Les événements se seraient produits à l’automne 2016 à Drummondville. Une adolescente de 15 ans aurait alors été agressée sexuellement par trois jeunes hommes, dont deux portaient les couleurs de l’équipe locale dans le hockey junior majeur, les Voltigeurs de Drummondville. Au moment de la présumée agression, deux des trois joueurs étaient d’âge mineur. Le troisième, Noah Corson, était majeur. Cet ancien joueur des Voltigeurs est le fils de l’ex-joueur du Canadien Shayne Corson. Noah Corson est accusé d’avoir agressé sexuellement une plaignante de moins de 16 ans en compagnie d’autres personnes. Il a renoncé à son enquête préliminaire et doit comparaître au palais de justice de Drummondville en juin prochain. Aucune réponse à l'accusation n’a encore été déposée par l’accusé."
- Martin Leclerc
Si Noah Corson nie les accusations et entend se défendre devant les tribunaux, les deux autres accusés ont pour leur part déjà admis leur culpabilité pour agression sexuelle devant un tribunal de la jeunesse.
Des détails choquants sont d'ailleurs dévoilés dans la poursuite.
"Selon l’exposé des faits produit par les deux accusés d’âge mineur, la plaignante ne connaissait pas les deux joueurs des Voltigeurs avant de les rencontrer le soir de l’agression. Elle fréquentait le troisième jeune homme depuis quelques semaines, mais elle n’était pas en couple avec lui. Après avoir passé une partie de la soirée dans un restaurant à vocation sportive, le groupe s’est déplacé au domicile de la victime. Des initiatives sexuelles ont alors été entreprises auprès de la victime et ont progressé jusqu’à une activité sexuelle de groupe à laquelle la victime n’a pas consenti. Durant l’agression, l’un des accusés d’âge mineur a capté une vidéo avec son téléphone cellulaire. Un à un, les trois hommes ont ensuite quitté la chambre de la victime et l’un des deux accusés d’âge mineur a remarqué que la victime pleurait."
- Martin Leclerc
La victime, dont l'identité est protégée, étudiait au secondaire au moment des faits et est toujours aux prises avec des séquelles de son agression, elle qui a dû être admise en 2017 dans un centre de psychiatrie en raison d'idées suicidaires.
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Plus de détails suivront.