C’est officiel: Brandon Prust sort de sa retraite

Oui, oui, vous avez bien lu. Non, ce n’est pas une blague. Brandon Prust, l’ancien dur à cuire du Canadien de Montréal, chausse de nouveau ses patins! Et non, ce n’est pas dans une ligue de garage du dimanche matin: il s’est officiellement joint aux Jets de Strathroy, en Ontario, qui ont annoncé la nouvelle sur leur compte Instagram.

À 41 ans, Prust revient là où tout a commencé, dans sa région natale de London. Et même si ce n’est pas la LNH, l’annonce a de quoi faire sourciller. Les Jets évolueront dès la saison 2025-2026 dans la Northern Premier Hockey League (NPHL), une ligue semi-professionnelle en pleine expansion qui regroupe des vétérans de calibre junior majeur, universitaire et même professionnel.

Anciennement connue sous le nom de EOSHL, la NPHL attire de plus en plus l’attention grâce, entre autres, à des partenariats avec TSN et Bell Media.

Et les Jets ne sont pas des inconnus: finalistes de conférence la saison dernière dans l’Ontario Super Hockey League, ils font partie des équipes fondatrices de la nouvelle division Métropolitaine de la NPHL, aux côtés des Killer Bees d’Alvinston, des Bluebirds de Tilbury et des Lakers de Woodstock.

Mais revenons à Prust. On parle ici d’un vétéran de 486 matchs dans la LNH, passé par les Flames, les Coyotes, retour aux Flames, puis les Rangers, les Canucks… et bien sûr, le CH. À Montréal, il a marqué les esprits par son style robuste, son franc-parler et ses nombreuses mêlées. En dehors de la glace, il a aussi fait jaser, notamment pour ses propos controversés et sa relation très médiatisée avec Maripier Morin.

Aujourd’hui, il revient dans un rôle de mentor, prêt à inspirer une nouvelle génération de joueurs tout en renouant avec le plaisir brut du hockey. Est-ce un dernier tour de piste ou un nouveau chapitre inattendu qui va mal se terminer?

Et disons-le franchement: ce n’est pas le genre de gars à revenir juste pour faire de la figuration. S’il revient, c’est pour brasser la soupe — sur la glace comme dans les estrades.

Une chose est certaine: avec Brandon Prust, on ne s’ennuie jamais. Et à Strathroy, les partisans sont déjà prêts à crier: «Let’s gooo Brandon!»