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Caroline Ouellette ramasse une journaliste de Toronto qui propose d'enlever le hockey féminin des Olympiques

Ayayaye

Emricka Moreau

La domination de l'équipe de hockey féminin canadienne est flagrante. Elles ont remporté leurs matchs par les pointages de 12 à 1 contre la Suisse et de 11 à 1 contre la Finlande. Des victoires écrasantes, mais attendues par les experts. 

Plus tôt aujourd'hui la journaliste Rosie DiManno du Toronto Star a écrit un article où elle donnait son opinion sur la présence du hockey féminin aux Olympiques. Elle croit que ce sport n'y a pas sa place. Selon elle, le fait que seulement 2 pays ressortent du lot rend le spectacle sans intérêt. 

TVA Sports rapporte que l'ancienne olympienne, Caroline Ouellette, n'est aucunement d'accord avec elle. Visiblement frustré par l'opinion de DiManno, la quadruple médaillée d’or olympique ne s'est pas gênée pour défendre son sport et rappeler que celle-ci n'y connait rien. 

«Ce qui me fâche le plus, c’est que si tu enlèves le hockey féminin des Jeux, quelle vitrine lui reste-t-il? Si tu connais bien le sport, ce qui n’est visiblement pas son cas, tu sais que le hockey féminin a progressé dans les quatre dernières années et que le jeu est de plus en plus beau à regarder. Ce n’est pas seulement le Canada et les États-Unis, mais tous les pays. Ce sont des devoirs qu’elle n’a pas faits, poursuit la quadruple médaillée d’or olympique. Elle a fait un article sur des résultats de matchs uniquement. Ce qu’on aurait besoin de comprendre, c’est pourquoi les résultats sont ainsi. C’est en raison de l’inégalité et le manque d’opportunité pour les filles et les femmes au hockey.»

-Caroline Ouellette

Au delà du talent, certains pays sont beaucoup plus en moyens financiers que d'autres, rapporte Ouellette. De plus, les joueuses des autres équipes sont souvent plus jeunes et ont moins la chance de performer sur la scène internationale autant que le Canada ou les États-Unis. 

«Si on regarde les Championnats du monde, la préparation est sensiblement la même pour tous les pays et les résultats des matchs sont généralement plus serrés. Un autre élément, c’est que la pandémie a fait en sorte que les athlètes sont dans les meilleures conditions physiques qu’elles n’ont jamais été. Cela s’explique par le fait qu’elles ont passé plus de temps en centre d’entraînement et à travailler les habilités individuelles.»

-Caroline Ouellette

L'athlète de Montréal rappelle que les femmes n'ont pas de ligue professionnelle où elle pourrait s'affronter régulièrement. L'écart entre les pays pourrait être réduit considérablement si leur souhait d'avoir une ligue serait exhaussé. 

Source: tva sports