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Keaton Verhoeff: Le pari NCAA qui pourrait bouleverser le repêchage 2026
À 17 ans, Keaton Verhoeff ne se contente pas de suivre la route tracée par la majorité des espoirs. Après une saison dans la WHL avec les Royals de Victoria, il a choisi de plonger dans l’univers structuré de la NCAA en rejoignant l’Université North Dakota. Un choix audacieux… qui pourrait bien changer la donne pour le repêchage 2026.
Ce virage lui offre ce que la WHL ne pouvait pas: du temps. Moins de matchs en semaine, moins de déplacements, plus de séances ciblées pour développer son corps et son jeu. «Ça me donne un peu plus d’opportunité pour devenir plus fort au gym, devenir un peu plus habile», a-t-il confié à Marco D’Amico de RG Media. Dans un circuit où chaque week-end ressemble à une mini-série éliminatoire, cette marge de progression est un luxe rare.
Le défi reste colossal. La National Collegiate Hockey Conference (NCHC), c’est du hockey dur, physique, sans répit. Verhoeff le sait, et il ne s’en plaint pas. Au contraire, il y voit une chance de se mesurer à des hommes. «Jouer contre des gars plus vieux, ils ont cette expérience. Ils savent où leurs bâtons doivent être et leur positionnement. Ça rend les choses beaucoup plus difficiles», explique-t-il. Cette phrase résume tout — il ne cherche pas la facilité, il cherche la friction qui forge les grands.
Ce qui le distingue encore davantage, c’est son passé… devant le filet. Jusqu’à 12 ans, Verhoeff était gardien, un fan absolu de Carey Price.

Cette perspective unique lui donne aujourd’hui un avantage subtil, mais décisif. Lire les angles, anticiper les menaces, bloquer des tirs. Autant de réflexes hérités de ses années dans la cage. «Quand tu regardes le jeu du point de vue du gardien, ça te donne une perspective différente», souligne-t-il.
Ajoutez à cela une culture d’équipe qui martèle «Pressure is a privilege» sur les murs du vestiaire, et vous obtenez un jeune défenseur qui ne fuit pas la pression, il l’embrasse. Le repêchage? Ce n’est pas une ombre qui plane, c’est une cible qu’il vise chaque jour en cherchant à «devenir 1% meilleur».
Alors, la question se pose: Verhoeff peut-il détrôner Gavin McKenna et devenir le premier choix au total? Certains y pensent déjà. Mais quel DG osera prendre ce risque? Dans une cuvée dominée par le phénomène McKenna, miser sur un défenseur, même aussi complet et ambitieux, demeure un énorme pari. Un pari qui pourrait redéfinir la hiérarchie… ou faire trembler plus d’un recruteur.
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