Wayne Gretzky dévoile enfin la vraie raison pourquoi il a été échangé à Los Angeles

Non, ce n’est pas Janet qui est derrière l’échange de Wayne Gretzky. On peut enfin mettre cette vieille rumeur aux oubliettes.

Le podcast Spittin’ Chiclets a réussi l’impensable en réalisant un entretien avec Wayne Gretzky. La discussion de plus de 60 minutes nous en apprend davantage sur l’impressionnante et fascinante carrière du numéro 99.

Or, la partie du balado qui retient notre attention est le moment où Wayne souligne des détails concernant son échange du 9 août 1988 qui l’a envoyé à Los Angeles. Gretzky mentionne que les premières rumeurs concernant son échange viennent de son père quelque temps après avoir remporté la Coupe Stanley de 1988.

À ce moment-là il ne croit pas les ragots de son père, mais cela change lorsqu’il reçoit un appel de Nelson Skalbania, l’ancien propriétaire des Racers de l’Indianapolis de l’Association Mondiale de Hockey, qui, par le fait même, est l’équipe pour qui Wayne a donné ses premiers coups de patin dans le circuit professionnel. En effet, l’homme d’affaires lui fait part de son intérêt d’acheter une partie des Canucks de Vancouver afin d’acquérir Gretzky et de lui donner 20% des parts de l’équipe. La réponse de Gretzky est parfaite:

"Nelson, je viens de terminer de jouer au hockey il y a six heures, je suis beaucoup trop fatigué, je te rappelle plus tard."

Ce coup de téléphone fait réaliser à Gretzky que les Oilers tentent de l’échanger. Afin de prendre le contrôle de l’échange, il mentionne à son DG qu’il peut l’échanger où il veut, mais qu’il ne resignera pas avec ladite équipe. Il est important de rappeler que son contrat venait à échéance la saison d’après. Par conséquent, plusieurs équipes se sont retirées du derby, mis à part les Rangers, Detroit, Philadelphie et Los Angeles. Les discussions continuent puis restent seulement les Kings et les Red Wings.

Wayne opte finalement pour les Red Wings, principalement parce que c’était l’équipe de son idole, Gordie Howe. Toutefois, son paternel l’appelle pour lui suggérer de reconsidérer sa décision puisque Gordie Howe, c’est Gordie Howe, et personne ne pourra jamais le remplacer. Pourquoi ne pas faire quelque chose de différent en allant à Los Angeles et plutôt marquer l’histoire de cette formation?

N'eut été de son père Walter, The Great One aurait pris la direction de Detroit.

Imaginez à quel point, sans ce revirement de situation, la face du hockey d'aujourd’hui aurait été changée.

Voyez le podcast dans son intégralité au bas.