Voyez les détails !
Selon des informations rapportées par le Wall Street Journal, la Maison-Blanche aurait envisagé une mesure pour le moins inusitée afin de faire pression sur Vladimir Poutine.
Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale, aurait étudié l’idée d’écarter plusieurs vedettes russes de la LNH, profitant ainsi de la passion bien connue du président russe pour le hockey.
Cette option devait servir d’alternative à une demande délicate faite à l’Allemagne : libérer un tueur à gages russe condamné à la prison à vie.
Parmi les joueurs qui auraient été visés par cette mesure, on retrouvait notamment Alexander Ovechkin, en pleine poursuite du record de buts en carrière de Wayne Gretzky.
Si le plan avait été mis à exécution, il aurait été contraint de quitter les États-Unis avant le début de la saison 2024-2025, stoppant net sa chasse au record, alors qu’il en est à 853 buts. Finalement, cette idée a été abandonnée au profit d’un échange massif de prisonniers, le plus important depuis la Guerre froide, qui a inclus l’homme condamné.
La relation d’Ovechkin avec Poutine, qu’il connaît depuis longtemps, alimente déjà la controverse depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022. Cette même année, l’attaquant avait exprimé le souhait de voir la paix revenir rapidement, tout en précisant qu’il n’avait aucun contrôle sur la situation et qu’il n’était pas impliqué en politique.
La saison dernière, 65 joueurs nés en Russie évoluaient dans la LNH, selon QuantHockey, sans compter ceux présents dans les ligues mineures. Si Washington avait choisi cette voie, d’autres vedettes comme Nikita Kucherov, Sergei Bobrovsky ou Artemi Panarin auraient également été interdites de jeu aux États-Unis, et l’incidence sur les joueurs russes évoluant au Canada reste floue.
Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.