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De passage en entrevue, le défenseur québécois Vincent Desharnais n’a pas tari d’éloges à l’endroit du jeune phénomène Macklin Celebrini, tout en précisant qu’il ne cherche pas à le comparer à Sidney Crosby.
Cela dit, dans ses propos, on sent une admiration profonde pour la maturité, l’attitude et l’éthique de travail du tout premier choix du dernier repêchage de la LNH.
« Je vais jamais le comparer à Sid », a commencé Desharnais, « mais quand tu regardes comment il agit, comment il se comporte sur la glace, à l’extérieur, avec les partisans, les coéquipiers… c’est impressionnant. »
Le défenseur, qui a côtoyé Celebrini pendant six semaines, raconte avoir vu un jeune homme rester positif en tout temps, même dans l’adversité. « On a gagné trois matchs pendant que j’étais là. Il aurait pu décrocher, s’énerver, blâmer les autres. Mais jamais. Jamais je l’ai vu casser un bâton, sacrer après un gars ou pointer du doigt. Toujours souriant, toujours de bonne humeur, chaque matin. »
Mais ce qui a le plus frappé Desharnais, c’est l’engagement défensif du jeune joueur, malgré son statut de vedette.
« J’ai joué avec Connor [McDavid]. C’est le meilleur joueur au monde, aucun doute. Mais même lui, des fois, il aime tricher un peu, c’est normal. Celebrini, lui, non. Il backcheck, même quand il a fait trois points et qu’on est la pire équipe de la ligue. Il pourrait se dire : “J’ai fait ma job, je me pogne le beigne”, mais non. Il continue de tout donner. »
Avec des propos aussi élogieux venant d’un vétéran respecté comme Vincent Desharnais, Macklin Celebrini confirme qu’il n’est pas seulement un joueur ultra-talentueux, mais aussi un jeune homme humble, discipliné et inspirant.
Pour les Sharks de San Jose, qui amorcent une reconstruction, c’est exactement le genre de leader autour duquel on peut bâtir.
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