Une pétition qui circule fait hésiter les Hurricanes à signer Michel McLeod

Michael McLeod, ancien choix de premier tour des Devils du New Jersey, se retrouve au cœur de discussions incertaines concernant son avenir dans la LNH.

Bien qu’il ait été mentionné récemment comme une cible potentielle des Hurricanes de la Caroline, l’organisation semble désormais freiner ses démarches.

En fait il était plus qu'une cible potentielle, McLeod aurait une entente en place avec les Hurricanes de la Caroline et signerait un contrat dans quelques semaines, lorsque la ligue lui permettra.

Mais aujourd'hui, on apprend que ça se complique...

La situation découle en partie du fait que McLeod faisait partie des cinq joueurs de l’équipe canadienne junior 2018 impliqués dans un procès médiatisé lié à des allégations d’agression sexuelle. Acquittés l’été dernier, ces joueurs étaient de nouveau libres de négocier avec les équipes de la LNH depuis le 1er octobre. C’est à ce moment que l’intérêt des Hurricanes pour McLeod a été révélé dans les médias.

Cependant, la réaction d’une partie des partisans n’a pas tardé : une pétition en ligne, qui s’oppose à son embauche, a déjà recueilli plus de 1700 signatures. Cette opposition populaire pèserait lourd dans la réflexion de la direction, au point de ralentir toute progression dans le dossier, selon ce qu’a rapporté The Athletic.

Du côté des joueurs, l’accueil semble toutefois plus ouvert. Le capitaine Jordan Staal a rappelé que les cinq anciens accusés avaient été blanchis par la justice et qu’ils « avancent désormais dans leur vie ». Il a ajouté être persuadé que ces athlètes regrettent les événements entourant cette affaire, mais qu’ils souhaitent tourner la page.

Âgé de 27 ans, McLeod a accumulé 85 points en 287 matchs avec les Devils avant que le scandale n’éclate. La saison dernière, il a poursuivi sa carrière en Russie, dans la KHL.

Son avenir immédiat dans la LNH reste donc flou, partagé entre l’intérêt sportif que suscite son profil et les réticences que son nom continue de provoquer dans l’opinion publique.