Kirill Kaprizov
Un soupçon de manœuvre douteuse circule à travers la LNH. Selon Elliotte Friedman, un club aurait tenté de convaincre Kirill Kaprizov de retarder sa signature avec le Wild du Minnesota, en lui laissant entendre qu’elle pourrait lui offrir un contrat encore plus juteux : 20 millions de dollars par année. Une stratégie qui, si elle se confirmait, tomberait clairement sous le coup des règles de la ligue sur le tampering.
Le nom de l’équipe impliquée, qui a essayé de convaincre Kaprizov d’attendre la période des joueurs autonomes, reste pour l’instant inconnu, mais l’insider Elliotte Friedman de Sportsnet a confirmé que l’entourage du joueur russe avait été approché. Le Wild lui, n’a pas tardé à réagir et a averti la ligue qu’ils poursuivraient toute sanction si cette tentative de manipulation se révélait exacte et qu'on connaissait l'identité de l'équipe.
Malgré ce climat de tension et de spéculations, Kaprizov a choisi de rester fidèle au Wild. Il a signé un contrat de huit ans d’une valeur totale de 136 millions de dollars, établissant un nouveau record pour un joueur de la LNH.
Cette affaire met en lumière la pression constante autour des agents libres vedettes dans la LNH et la manière dont certaines équipes peuvent chercher à déstabiliser la concurrence.
Elle soulève aussi une question plus large sur l’éthique et la régulation dans la ligue : jusqu’où certains sont-ils prêts à aller pour attirer les plus grands talents ?
Pour l’instant, la ligue garde le silence, mais la surveillance sera serrée. Entre tentation financière et loyauté, Kaprizov a fait un choix clair. Et dans ce contexte, son contrat record prend des airs de déclaration : dans la LNH, la loyauté et la stratégie peuvent parfois peser autant que le salaire.
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