Un lien naturel entre James Hagens et Long Island

Bien avant que les Islanders ne décrochent le gros lot de la loterie du repêchage 2025, James Hagens avait déjà mis les pieds au complexe d’entraînement de l’équipe. C’était durant les Fêtes, «après Noël», selon ses mots. Une rencontre brève, mais marquante, avec Patrick Roy. À ce moment-là, personne ne pouvait prédire que cette poignée de main allait peut-être marquer le début d’une histoire digne d’un film.

Hagens, enfant de Long Island, pourrait bien revenir à la maison. Mais le conte de fées est loin d’être écrit. Malgré une saison NCAA impressionnante — 37 points en 37 matchs — le joueur de centre américain a glissé dans plusieurs classements.

Son jeu jugé timide dans les zones de trafic, combiné à son physique encore frêle, a refroidi certains recruteurs. Victime d’overscouting? Peut-être. Mais Hagens garde la foi. Littéralement. «Je sais que Dieu a un plan», a-t-il confié lors du Combine de la LNH à Buffalo, où il est revenu sur sa rencontre avec Roy, quelques mois plus tôt. 

Et si ce plan passait d’abord par Patrick Roy… avant de se retrouver entre les mains de Mathieu Darche? 

Le nouveau DG des Islanders n’a pas exprimé publiquement un intérêt direct envers le natif de Hauppauge. Toutefois, il a clairement indiqué qu’il était ouvert à toutes les options pour améliorer son équipe, y compris l’idée d’acquérir un deuxième choix dans le top 10. Dans ce contexte, et sachant que Hagens est un produit local, plusieurs observateurs spéculent sur un scénario où Darche repêcherait Matthew Schaefer au premier rang, puis tenterait de remonter pour mettre la main sur Hagens. Une manœuvre audacieuse, mais pas impossible. Et qui, sur le plan marketing comme sportif, ferait vibrer Long Island. 

Hagens, lui, veut jouer dans la LNH dès l’automne. Mais il sait que son développement pourrait passer par une autre année à Boston College. Il veut devenir plus explosif, plus dominant dans le trafic. Il travaille fort. Il y croit. 

Et si, au fond, tout cela avait commencé dans un corridor tranquille du complexe des Islanders, entre deux poignées de main et un sourire de Patrick Roy? 

Le 27 juin, à Los Angeles, on saura si le plan de Dieu passera par Long Island… ou si Darche a un autre tour dans son sac.