Un internaute dévoile six arguments contre un retour des Nordiques de Québec
Il est clair qu'il ne se fera pas beaucoup d'amis!
HabsolumentFan
En tant que Québécois, nous voulons tous revoir les Nordiques effectuer un retour à Québec afin de revivre la grande rivalité qui s'était instaurée avec le Canadien de Montréal.
Parfois, il est intéressant d'observer l'autre point de vue, soit celui qui est contre un retour potentiel des Nordiques. Les arguments, rapportés par Balle Courbe, proviennent d'un utilisateur du site Reddit et partisan des Panthers de la Floride.
Puisque les arguments ne sont pas les nôtres, nous allons nous amuser à contredire chacun d'entre eux suite à leur traduction.
« 1. La ville de Québec a une population métropolitaine de 800 000 habitants, ce qui est beaucoup plus petit que d’autres marchés où la LNH pourrait s’implanter ou se relocaliser. De nombreux amateurs de sport à Québec sont déjà des amateurs de hockey, donc la LNH connaîtrait une croissance nulle ou possiblement négative en mettant une franchise à Québec. Houston, par exemple, a une population de 7,1 millions d’habitants et un vaste potentiel de nouveaux fans de la LNH. »
Bien qu'il soit vrai que la ville de Québec sera un petit marché dans la Ligue nationale de hockey, il faut mentionner que la ville de Québec a une population similaire à celle d'Ottawa et de Winnipeg. Bien que ces villes ne soient pas les franchises ayant le plus de valeur (classées 26 et 28e), il faut mentionner qu'une meilleure gestion d'équipe aiderait grandement la cause des Sénateurs par exemple. Si Québec devait se joindre à la LNH, ce serait probablement par l'entremise d'un déménagement. Si le propriétaire Eugene Melnyk n'est pas en mesure de régler ses dossiers, Québec est une destination plus qu'intéressante alors qu'un amphithéâtre y est déjà construit à un emplacement idéal. De plus, il sera assuré de la présence de partisans fidèles.
2. Le marché médiatique de la ville de Québec est principalement francophone, ce qui limite sa portée à l’extérieur de la province (les Canadiens de Montréal, bien que dans une ville francophone, ont une grande base de fans bilingues qui s’étend bien au-delà du Canada français). Contrairement aux Jets de Winnipeg qui ont des partisans à travers les Prairies et le nord de l’Ontario, avoir un club uniquement francophone avec une forte identité régionale ne serait certainement pas attrayant pour les provinces de l’Atlantique, avec peut-être le Nouveau-Brunswick comme exception.
Au contraire, cette identité régionale serait bénéfique pour la LNH alors que ça transmettrait davantage de traditions au hockey. Ce qui définit la portée d'une équipe est surtout le succès qu'elle sera en mesure de produire sur la glace. Il serait certainement plus bénéfique pour la LNH d'avoir un marché dont le hockey est l'intérêt principal plutôt qu'un autre où il passe au quatrième voire au cinquième plan.
3. La « bataille du Québec » est de la foutaise. Oui, je comprends le narratif du Montréal cosmopolite contre la vieille ville de Québec. La Révolution tranquille, c’était il y a 50 ans et nous n’avons plus à intégrer un récit sociopolitique au hockey. La ville de Québec peut aller de l’avant et être fière de son héritage colonial, mais elle n’a pas besoin d’une équipe de la LNH pour faire connaître cette identité au monde en général.
Alors, pourquoi existe-t-il toujours une rivalité entre le Canadien et les Maple Leafs de Toronto? C'est assez drôle que cet internaute dise cela alors que la plus grande rivalité des Panthers est celle contre le Lightning de Tampa Bay, une équipe du même état. Clairement, il ne sait pas ce que cette rivalité représente pour la population québécoise.
4. Le Centre Vidéotron n’est pas un amphithéâtre idéal pour la LNH. Oui, je sais qu’il était largement basé sur le nouvel aréna de Pittsburgh, mais il a été construit avec une mentalité de « hockey d’abord ». Ça le rend très stérile puisque rien n’a été pensé pour améliorer l’expérience du spectateur. C’est bien pour une équipe junior ou mineure. Les gens paient beaucoup d’argent pour voir un match et une partie de cette somme doit être consacrée à l’expérience que vivra le partisan comme dans les autres aréna de la LNH. J’ai vu des photos et ça me fait penser à un bol avec deux niveaux de sièges stériles, sans vie, entourés de loges privées sans fioritures. C’est plate!
C'est très subjectif et ça ne définit pas vraiment si Québec mérite une équipe ou non.
5. Aucune équipe de l’Association de l’Est ne risque de déménager. Non, même pas les Sénateurs. La seule façon pour Québec d’avoir une équipe, c’est si une équipe de l’Association de l’Est déménage là. Déplacer une équipe de l’Ouest à Québec nécessite de déplacer ensuite une équipe de l’Est vers l’Association Ouest. Aucune équipe de l’Est ne voudra se sacrifier et aller dans l’Ouest.
Effectivement! C'est pour cela que Québec n'a toujours pas son équipe puisque c'est très complexe d'arranger tout cela. Les meilleurs paris seraient un déménagement des Sénateurs à Québec ou l'ajout de deux franchises soit une à Québec et l'autre à Houston.
6. La ville de Québec est mieux adaptée pour la Ligue américaine de hockey. Elle réussit bien avec le hockey junior et le Nord-Est est déjà un bon foyer de hockey pour la LAH. Avoir une équipe mineure n’est pas une honte, d’autant plus que le niveau de jeu de la Ligue américaine est très élevé. Québec est une ville de taille comparable à celle de Providence au Rhode Island, qui est un marché de la Ligue américaine depuis longtemps.
Un autre argument sur la taille du maché. Si Québec était un marché de la Ligue américaine de hockey, le Rocket ne serait pas à Laval, mais bien à Québec.
Une chose est certaine : cet internaute ne se fera pas beaucoup d'amis québécois!
- Samuel Doiron
Voici les choix du Canadien en première ronde selon le mock draft de Corey Pronman
- Canadiens
- 3 minutes à lire
- Marco Normandin
Danick le superfan du CH était à Toronto pour narguer les partisans des Leafs après le massacre
- Canadiens
- 2 minutes à lire
- Samuel Doiron
Matvei Michkov victime d'un accident de la route et les circonstances sont vraiment troublantes
- Ailleurs dans la LNH
- 3 minutes à lire