Tout indique que c'est la fin pour Mitch Marner à Toronto

Les Maple Leafs de Toronto sont au bord de l’élimination alors qu’ils tentent de prolonger leur série face aux champions en titre, les Panthers de la Floride.

Bien que plusieurs partisans aient déjà perdu espoir, l’équipe garde le cap, rêvant encore d’une place en finale de l’Est contre les Hurricanes de la Caroline et, ultimement, d’une première conquête de la Coupe Stanley depuis 1967.

Cependant, en coulisses, l’attention se tourne déjà vers l’avenir de Mitch Marner. À moins de sept semaines de devenir joueur autonome sans compensation, tout porte à croire que ses jours à Toronto sont comptés.

Refusant de discuter d’une prolongation de contrat durant la saison et d’envisager une levée de sa clause de non-mouvement à la date limite des transactions, Marner semble prêt à tourner la page.

Une source avait révélé à Chris Johnston que son retour à Toronto est peu probable :

Ce qui rend la situation différente cette fois-ci, c’est que Marner est à moins de sept semaines de pouvoir tester le marché en tant que joueur autonome sans compensation. Il n’y a absolument aucune raison de croire qu’il signera un nouveau contrat à Toronto d’ici le 1er juillet — surtout après avoir refusé de négocier une prolongation durant la saison et même de considérer la demande de la direction de lever sa clause de non-mouvement à la date limite des échanges.

Âgé de 28 ans, Marner est souvent critiqué pour son impact en séries éliminatoires. Pourtant, ses statistiques parlent d’elles-mêmes : 62 points en 68 matchs de séries en carrière, incluant 12 points en 11 matchs cette année. Malgré une erreur coûteuse lors du match numéro cinq, il demeure un attaquant de haut niveau, efficace dans les deux sens de la patinoire.

Si Marner devient libre comme l’air le 1er juillet, plusieurs équipes seront à ses portes. Des clubs en reconstruction comme San Jose ou Chicago pourraient lui offrir une fortune, tandis que des aspirants comme Los Angeles pourraient lui proposer un environnement plus compétitif. Qu’il s’agisse d’une pression médiatique trop lourde, d’un désaccord avec la direction ou simplement d’un désir de renouveau, tout indique que Marner portera un nouvel uniforme l’an prochain.

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