Voyez les détails !
Tom Wilson est sans contredit l’un des joueurs les plus polarisants de la LNH. L’ailier des Capitals de Washington a bâti sa réputation sur un style de jeu agressif, souvent à la limite — voire au-delà — du règlement.
Habitué des mises en échec spectaculaires et des altercations physiques, Wilson incarne parfaitement le joueur intimidant qu’on adore avoir dans son équipe, mais qu’on déteste affronter. Toutefois, ce style de jeu lui vaut aussi de fréquentes critiques, surtout lorsqu’un de ses gestes cause une blessure à un adversaire.
Dimanche après-midi, face aux Canucks de Vancouver, Wilson s’est de nouveau retrouvé au centre d’une controverse. En première période, il a servi une percutante mise en échec à découvert à Filip Chytil, un joueur déjà fragilisé par un historique lourd de commotions cérébrales.
Le choc a immédiatement soulevé l’inquiétude : Chytil est sorti du match et n’a pas été en mesure de revenir. Quelques instants plus tard, c’est le jeune Jonathan Lekkerimaki qui a quitté la rencontre après avoir encaissé une autre mise en échec musclée près de la rampe.
Les Canucks ont rapidement confirmé que les deux attaquants ne reviendraient pas au jeu, mais sans donner davantage de détails sur leur état. L’organisation et les partisans retiennent leur souffle, particulièrement dans le cas de Chytil, pour qui une nouvelle commotion pourrait signifier la fin prématurée d’une carrière prometteuse.
Malgré la gravité apparente de la situation, Elliotte Friedman de Sportsnet a rapporté que Wilson ne sera pas suspendu ni même convoqué pour une audience disciplinaire. La mise en échec était légale en effet mais les partisans sont quand même furieux car Wilson a clairement visé Chytil sur la séquence et voulait lui faire mal. Rappelons que Wilson a déjà été suspendu à plusieurs reprises pour des gestes dangereux, incluant des coups à la tête et des mises en échec tardives.
Pour ses détracteurs, l’incident de dimanche illustre encore une fois que le #43 des Capitals joue sans réel souci des conséquences. Pour ses partisans, c’est plutôt la preuve qu’il incarne le hockey « à l’ancienne », celui où l’intimidation faisait partie du jeu.
Quoi qu’il en soit, chaque fois que Wilson est sur la glace, la tension monte d’un cran. Son intensité est indéniable, mais sa ligne de conduite, elle, reste aussi floue que jamais. Et tant qu’il continuera d’évoluer sur cette mince frontière entre robustesse et dangerosité, Tom Wilson restera un joueur aussi redouté que controversé.
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