Tom Wilson connaît un début de saison dominant : mérite-t-il une place avec Équipe Canada ?

Tom Wilson fait encore parler de lui, mais cette fois, pas pour ses mises en échec retentissantes. L’attaquant des Capitals connaît un début de saison tout simplement renversant, au point où la même question revient partout sur les réseaux sociaux : doit-il faire partie de l’équipe canadienne aux Jeux olympiques de 2026 ?

Sportsnet a lancé le débat, et il faut admettre que les chiffres parlent fort. Avec 26 points en seulement 25 matchs (28 avec ses 2 buts aujourd'hui), Wilson traverse l’un de ses meilleurs moments en carrière. Il est présentement sur une séquence de 8 points en 5 matchs, ce qui place la barre très haut pour un joueur qui, par le passé, était surtout reconnu pour son jeu physique et ses pénalités.

Et justement, parlons-en.
Selon StatsCentre, Wilson vient d’atteindre un plateau plutôt étonnant : il est maintenant le deuxième joueur des Capitals de l’histoire à compter autant de buts tout en accumulant plus de 50 minutes de punition dans les 26 premiers matchs d’une saison. Avec 15 buts, il se retrouve derrière Dennis Maruk, qui en avait inscrit 22 en 1981-82. Un exploit rare, qui illustre à quel point Wilson apporte une dimension unique : il frappe, il dérange, mais il marque aussi… beaucoup.

Dans un contexte olympique, ce genre de joueur peut faire une énorme différence.
Team Canada n’a jamais hésité à intégrer des attaquants robustes capables de changer le cours d’un match, et Wilson avec sa production actuelle, coche pratiquement toutes les cases : intensité, implication physique, efficacité offensive, leadership et expérience.

Bien sûr, la compétition sera féroce. Le Canada regorge de talents élites à l’aile droite, mais aucun n’a le profil hybride de Wilson, ce rôle de « power forward » dominant qui peut renverser le momentum d’une seule présence.

Les partisans sont déjà divisés : certains affirment qu’il serait un atout essentiel, un joueur fait sur mesure pour les grandes glaces et les matchs serrés; d’autres doutent de sa discipline, un point non négligeable dans un tournoi aussi court que les Jeux olympiques.

Une chose est certaine : avec un début de saison aussi impressionnant, Tom Wilson s’invite définitivement dans la conversation, et le débat est loin d’être terminé.