Voyez les détails !
Rien ne va plus à Buffalo, et les nuages semblent s’épaissir au-dessus des Sabres. Alors que l’équipe peine encore une fois à retrouver une direction claire, de récentes informations laissent entendre qu’un malaise profond secoue le vestiaire. Plusieurs joueurs seraient insatisfaits de leur situation au sein de l’organisation, alimentant le sentiment que la culture d’équipe, déjà fragilisée par des années de disette, continue de se détériorer.
Les Sabres n’ont pas participé aux séries éliminatoires depuis 2011, une éternité dans le monde du hockey. Chaque saison débute avec un souffle d’espoir, mais se termine invariablement par une élimination prématurée. Et cette instabilité constante commence à laisser des traces, non seulement sur le plan des résultats, mais aussi dans l’engagement collectif.
L’un des exemples les plus révélateurs est venu récemment de Tage Thompson, pourtant considéré comme l’un des piliers de la formation. Dans une entrevue, le grand attaquant a confié avoir été surpris et (évidemment) déçu par l’inaction de ses coéquipiers après avoir été victime d’un coup salaud de Stefan Noesen des Devils. Non seulement personne n’est intervenu pour défendre Thompson sur le coup, mais il a senti un manque criant de solidarité dans un moment où la réponse de l’équipe aurait dû être immédiate.
'' C’était une situation étrange, pour être honnête avec toi. Quand le coup est survenu, je n’ai même pas compris ce qui s’était passé. Je ne l’ai pas vu venir, je ne savais pas ce qui se passait. C’est comme si j’avais perdu connaissance un instant, puis je suis revenu à moi et on m’a aidé à sortir de la glace. En regardant la reprise, ouais… j’ai trouvé que c’était un peu salaud. J’aurais vraiment aimé que quelqu’un intervienne, c’est sûr. J’ai été un peu surpris que ça ne se produise pas.
Cela dit, les gars de l’équipe sont tous de bonnes personnes. Ils sont venus me voir, ils se sont excusés, disant qu’ils auraient dû faire quelque chose. Même s’ils n’avaient pas vu ou compris ce qui s’était passé sur le coup, ils ont reconnu qu’ils auraient dû réagir d’une manière ou d’une autre. Et je comprends, le jeu va vite, parfois tu ne sais pas quoi faire ou comment réagir. Je ne peux pas leur en vouloir, j’étais celui qui était étendu sur la glace.
Mais Lindy (l’entraîneur) est intervenu et a été très clair : ça ne peut plus arriver. Si tu vois un coéquipier au sol ou qu’un gars se fait frapper de cette manière, tu dois réagir, tu dois faire quelque chose. Après ça, la réponse a été excellente. Et honnêtement, on n’a plus eu de situation semblable pour le reste de la saison, ce qui est une très bonne chose. ''
Ce genre de déclaration lève le voile sur un problème plus vaste : l’absence d’un véritable esprit de corps. Dans une ligue aussi compétitive, les équipes qui réussissent sont souvent celles qui se serrent les coudes, qui se battent les unes pour les autres. À Buffalo, ce ciment semble manquer cruellement.
Pour les partisans, l’espoir s’amenuise, saison après saison. Et pour les dirigeants, le message est clair : sans un changement de culture en profondeur, sans une identité forte et un leadership affirmé dans le vestiaire, les Sabres risquent de continuer à tourner en rond. Il ne suffit plus d’accumuler les jeunes talents. Il faut maintenant reconstruire la confiance, la fierté… et la cohésion.
Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.