
Tous les détails ici !
Sidney Crosby ne vieillit pas, il s’adapte. À 38 ans, il affiche 11 buts et 19 points en 15 matchs. Ce début de saison n’a rien d’ordinaire, c’est une démonstration de constance. Alors que plusieurs vedettes déclinent ou changent de rôle à cet âge, Crosby, lui, continue de dominer.
La publication de Gino Hard l’illustre bien. Au même âge, Wayne Gretzky avait eu besoin de 62 matchs pour atteindre neuf buts. Crosby? Treize. L’écart est frappant. Et ce n’est pas une critique envers Gretzky, dont les sommets atteints dans les années 80 demeurent intouchables. C’est plutôt un hommage à la longévité de Crosby, qui performe dans une ère où les gardiens sont plus grands, plus rapides, mieux entraînés.
Son intelligence hockey, sa préparation physique et sa rigueur font de lui un cas à part. Il ne joue pas comme un vétéran qui s’accroche, mais comme un joueur de premier trio qui dicte le rythme. Et ce n’est pas une surprise. Depuis ses débuts, Crosby a toujours été obsédé par l’excellence. Il ne laisse rien au hasard et ça se voit encore aujourd’hui.
Dans une LNH où les gardiens sont plus athlétiques, les systèmes défensifs plus étouffants et les matchs plus exigeants, Crosby réussit à maintenir une moyenne de plus d’un point par match. Il est en voie de surpasser le record — qu’il partage avec Gretzky — pour le nombre de saisons à plus d’un point par match.
À ce rythme, il pourrait viser le Maurice Richard… à 38 ans. Rien de moins.
Ce n’est pas seulement impressionnant, c’est historique. Peu de joueurs ont su demeurer aussi pertinents aussi longtemps. Jaromir Jagr, Joe Sakic, Teemu Selanne… tous ont eu des saisons tardives solides, mais Crosby le fait avec une régularité qui force le respect.
La question revient souvent: combien d’années lui reste-t-il? Deux? Quatre? Avec sa forme actuelle, il pourrait surprendre. Et avec qui jouera-t-il ces dernières saisons? À Pittsburgh, l’avenir est incertain. À Montréal, le rêve persiste. Sid the Kid à Montréal? Ce serait une déclaration… et un électrochoc.
Crosby ne ralentit pas. Il inspire. Et tant qu’il joue, il faut le suivre de près. Parce qu’on ne reverra pas de sitôt un joueur aussi complet, aussi constant, aussi grand.
Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.