Ryan Huska fait appel à ChatGPT pour comprendre les problèmes offensifs des Flames

Le hockey moderne n’échappe plus à la technologie et l’exemple le plus récent vient tout droit de Calgary.

L’entraîneur-chef des Flames, Ryan Huska, a fait parler de lui après avoir utilisé ChatGPT pour analyser les performances offensives de son équipe. Une démarche pour le moins inusitée dans le monde du sport professionnel, mais qui démontre bien à quel point l’intelligence artificielle s’invite désormais jusque dans les vestiaires de la LNH.

Lors d'une séquence partagée sur les réseaux sociaux, Huska a expliqué qu’il avait passé une partie de la soirée à examiner les statistiques de ses joueurs, en s’aidant de l’outil d’IA développé par OpenAI.

« Je suis tombé dans un "rabbit hole" hier soir après le match », a-t-il raconté à ses joueurs « Je suis allé sur ChatGPT, j’ai entré cinq matchs récents, les buts qu’on a marqués, les taux de tirs, le nombre de lancers de chaque joueur sur cette période et leur pourcentage de réussite en carrière. »

L’entraîneur a ensuite demandé au modèle d’IA de projeter ces données sur le reste de la saison afin d’obtenir une estimation de la production offensive globale des Flames. Résultat : une moyenne de 2,36 buts par match. Une donnée qui, selon Huska, illustre bien la réalité de son équipe.

« Pour notre formation, je vous aime tous, et je veux que vous sachiez que je le pense vraiment , mais on n’a pas de marqueur de 60 buts ici », a lancé Huska avec franchise. « Donc, il faut qu’on soit bons dans les petits détails : amener des rondelles au filet, être présents pour les retours, et surtout, ne pas laisser les gardiens voir venir les tirs. »

Cette utilisation inattendue de ChatGPT par un entraîneur de la LNH a immédiatement fait réagir les amateurs de hockey. Certains y voient une approche moderne et intelligente pour mieux comprendre les faiblesses de l’équipe, tandis que d’autres estiment qu’il s’agit davantage d’un clin d’œil humoristique qu’une véritable stratégie analytique.

Quoi qu’il en soit, le geste de Huska montre que la frontière entre sport et technologie continue de s’estomper. Alors que les équipes utilisent déjà la vidéo, les capteurs de performance et les algorithmes de données avancées, voir un entraîneur faire appel à une intelligence artificielle comme ChatGPT est un pas supplémentaire vers une nouvelle ère d’analyse sportive.