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Rod Brind'Amour a vécu la même situation que Martin St-Louis

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Maxime Ouellet

L'annonce de l'embauche de Martin St-Louis aujourd'hui a entraîné une vague de scepticisme à son égard, notamment en raison de son manque d'expérience en tant qu'entraîneur-chef. Tout le monde respecte le joueur, mais personne ne connaît l'entraîneur qu'il est. Il est donc normal de se questionner alors que plusieurs autres candidats auraient pu être sélectionnés. 

Cependant, comme nous le rappelle Jean-François Chaumont, journaliste affecté à la couverture du Canadien pour le Journal de Montréal, Kent Hughes avait déjà annoncé quel type d'entraîneur-chef il recherchait pour sa formation. Un entraîneur peu conventionnel, un communicateur avec la capacité de motiver ses troupes tout en gardant un bon lien avec eux, un peu comme Rod Brind'Amour, récipiendaire du trophée Jack Adams l'an dernier, le fait si bien avec les Hurricanes de la Caroline actuellement. 

Brind'Amour a un peu vécu la même situation que St-Louis il y a de cela quelques années alors qu'il entrait en poste avec les Hurricanes de la Caroline sans réelle expérience derrière le banc d'une équipe, lui aussi, sauf en tant qu'entraîneur-adjoint. Cela avait également soulevé beaucoup de doutes, mais il faut simplement regarder ou les Hurricanes en sont actuellement avec leur entraîneur-chef pour réaliser à quel point ça a fonctionné pour lui. 151 victoires en 250 matchs derrière le banc d'une formation de la LNH, c'est 0.650% de pourcentage de victoire.

Peut-être que pour St-Louis ça ne fonctionnera pas autant que Brind'Amour, mais il faut tout de même laisser la chance au coureur et laisser ce membre du Temple de la Renommée faire ses preuves avant d'apporter quelconque jugement à son égard. Il sera assurément un excellent formateur pour le jeune noyau d'espoir du Canadien et il apportera certainement une nouvelle énergie à ce club qui n'en a pas du tout. 

À suivre...

Source: twitter.com