Rick Tocchet dit ce qu'il pense vraiment des buts Michigan de Trevor Zegras

Rick Tocchet n’y va pas par quatre chemins lorsqu’il parle de Trevor Zegras : pour l’entraîneur, l’essentiel est que le jeune joueur retrouve la joie et la spontanéité qui font aussi sa force.

Tocchet confie qu’il a eu une « bonne conversation » avec Zegras et qu’il tient à ce que le joueur soit épanoui sur la glace. Son objectif est simple : que Zegras retrouve son « swag », qu’il s’amuse et qu’il apporte de la vie au vestiaire plutôt que de se sentir bridée par la pression.

L’entraîneur souligne que la personnalité de Zegras est un atout — quelqu’un qui « va alléger l’ambiance dans la chambre » — et il veut préserver cet état d’esprit. Tocchet admet que la ligne est mince : on ne cherche pas l’excentricité pour l’excentricité, surtout si les résultats suivent, mais il refuse d’étouffer une créativité qui peut faire la différence en match. Il rappelle aussi la confiance que lui inspirent des voix du vestiaire comme Quinn Hughes, qui lui avait vanté les qualités humaines du jeune attaquant.

Sur la fameuse tentative du « Michigan », Tocchet adopte une position très pragmatique. Plutôt que de condamner ou d’encourager aveuglément la spectaculaire feinte, il laisse la place au bon sens du joueur : « si c’est la meilleure façon de marquer pour toi, fais-le. Mais si tu le fais pour les clics, là j’aurai un problème avec toi. » En clair, l’entraîneur tolère l’audace tant qu’elle sert l’équipe — la recherche du spectacle pour le spectacle, elle, ne passera pas.

" J’ai eu une bonne conversation avec lui. Je veux que ce gars soit heureux. Je veux qu’il s’éclate, qu’il rebondisse, qu’il s’amuse un peu, tu sais, je pense qu’il doit retrouver son swag, on ne veut pas étouffer ça. Évidemment, si on perd 10-0 le lendemain ou quelque chose comme ça, je ne dis pas qu’il doit bouder ou autre, mais bon, il sait que c’est un bon jeune. Et je pense que c’est un gars qui va se reprendre pour nous. Il va alléger l’ambiance dans la chambre.

C’est drôle, Quinn Hughes m’a appelé il y a environ un mois, quand on a eu Zegras, et il m’a dit : tu vas adorer ce gamin, parce que je crois qu’ils patinent ensemble tous les étés. J’ai entendu beaucoup de choses positives de sa part. Il est incroyable. Super personnalité. "

Et quand il tente le « Michigan » pour la première fois ? Est-ce que tu vas lui dire de se le foutre dans le cul ?

" Tu te souviens qu’on en parlait il y a trois, quatre ans ? Ouais, le Michigan. Voilà ce que j’en pense : si c’est la meilleure façon de marquer pour toi, fais-le. Mais si tu le fais pour les clics, là j’aurai un problème avec toi. C’est tout. "

Cette approche en dit long sur sa philosophie : valoriser la confiance et la liberté d’expression des joueurs, sans sacrifier la responsabilité collective. Tocchet veut voir Zegras « rebondir », retrouver un rythme gagnant et contribuer positivement au groupe. Il ne demande pas au joueur d’être toujours sérieux ou sobre ; au contraire, il préfère un Zegras souriant et engagé plutôt qu’un talent renfermé par l’attente médiatique.