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Chaque année, le repêchage de la LNH nous rappelle que le hockey coule dans les veines de bien des familles. Et l’édition 2025 ne fait pas exception. La LNH a récemment publié une galerie photo soulignant les liens familiaux entre plusieurs espoirs, joueurs actuels ou anciens.
Mais si certains noms évoquent des lignées dorées, d’autres nous rappellent que l’ADN ne garantit pas toujours une carrière digne du Temple de la renommée.
Prenons les frères Luke et Michael Misa. Michael, espoir vedette du repêchage 2025, suit les traces de Luke, un joueur rapide et créatif qui a brillé dans la OHL, mais qui a choisi la voie universitaire à Penn State pour peaufiner son jeu avant de faire le saut chez les pros. Une trajectoire prometteuse, mais encore loin d’être gravée dans la glace.
Même chose pour les Eklund, Victor espère faire oublier qu’il est «le frère de», en traçant sa propre voie dans l’ombre d’un William qui, chez les Sharks, a déjà prouvé qu’il n’était pas qu’un nom sur un chandail.
Mais toutes les histoires ne sont pas aussi équilibrées. Les Lindros, absents de cette liste mais emblématiques de ce phénomène: Éric, colosse dominant, membre du Temple de la renommée, et Brett, dont la carrière n’a jamais vraiment décollé à cause, certes des blessures, mais aussi, disons-le, par une distribution génétique qui a clairement favorisé un seul des deux.
Ils ne sont pas seuls à devoir reprendre le flambeau générationnel. Des noms comme Cullen (triple champion de la Coupe Stanley) ou encore Horcoff (ancien capitaine des Oilers) rappellent que certains héritages sont lourds à porter.
Et que dire de Blake Vanek, qui tentera de faire honneur à son père Thomas — ancien marqueur élite des Sabres, mais aussi ex-CH le temps d’un printemps électrisant en 2014.
Mention spéciale à la famille Rhéaume, avec Dakoda, Manon — première femme à avoir joué un match préparatoire dans la LNH — et Pascal, ancien joueur et entraîneur. Une dynastie unique, où le talent transcende les genres.
Mais parfois, le lien de sang ne suffit pas. Le nom peut ouvrir des portes, mais seul le talent les garde ouvertes. Le repêchage 2025 nous le rappellera encore: dans le hockey comme dans la vie, l’héritage est un point de départ, pas un gage de succès. Et sur la glace, ce sont les patins — pas le nom — qui parlent.
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