Repêchage 2020 refait: Lafrenière glisse, Guhle à Winnipeg… et Montréal?

Il y a des refontes de repêchage qui font hausser les sourcils. Celle de Justin Arenburg en fait partie. Journaliste sportif indépendant, créateur de contenu sur YouTube et cofondateur du balado Second Look Sports, Arenburg s’est taillé une place dans les cercles de passionnés de hockey avec ses prises de position franches. Et sa version revisitée du repêchage 2020 ne manque pas de piquant: Alexis Lafrenière glisse, Kaiden Guhle change de province canadienne… et Quinton Byfield? Absent.

Lafrenière 6e? Guhle chez les Jets?

Le premier choix original, Alexis Lafrenière, glisse au 6e rang. Une chute qui en dit long sur la montée fulgurante de Tim Stutzle, désormais vu comme le joyau de cette cuvée. Les Rangers, dans ce scénario, ne laissent pas passer l’occasion. 

Autre surprise: Kaiden Guhle ferme le top 10, mais cette fois avec les Jets de Winnipeg. Un fit intrigant pour un défenseur qui, à Montréal, est devenu un pilier défensif. On peut se demander si, dans un autre univers, le CH l’aurait laissé filer… ou s’il aurait transigé afin de l’obtenir?

Et que dire de l’absence de Quinton Byfield, pourtant 2e choix original? Une omission qui soulève des questions sur sa progression et son impact réel jusqu’ici.

Et Montréal dans tout ça?

Le Canadien ne figure pas dans ce top 10, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de talent à saisir. Avec plusieurs noms intéressants encore disponibles, par qui le CH se serait-il laissé tenter? Jake Neighbours? Dawson Mercer? Mavrik Bourque?

On ne peut pas refaire le passé, mais disons que c’est toujours plus facile de faire des choix avec quelques années de statistiques à consulter.

Bref, ce repêchage refait a beau être hypothétique, il met en lumière une réalité bien concrète. Le talent de 2020 est profond, imprévisible… et encore en pleine évolution. Certains choix font du sens, d’autres font sourciller, mais une chose est sûre: si les DG pouvaient recommencer, plusieurs auraient le crayon qui tremble.

Et à voir certains noms laissés de côté, on se dit que même avec cinq ans de recul, repêcher demeure un art — pas une science exacte.